mercredi 24 avril 2024
Votre Journal. Votre allié local.

Sports

Joanik Masse freiné à 204 verges du record

Les + lus

Crédit photo : Éric Chabot

30 nov. 2017 11:23

Une blessure au poignet subie lors du match précédent a empêché Joanik Masse de participer au dernier match de saison régulière des Faucons du Cégep de Lévis-Lauzon, lui enlevant une dernière occasion de battre le record de la Ligue de football collégial de division 1 pour le plus grand nombre de verges au sol en une saison.

Au premier rang de la ligue en 2016 avec 1 272 verges parcourues, le porteur de ballon a attiré l’attention très rapidement en début de saison. Allait-il battre le record de 2095 verges obtenu par Jean-Michel Paquette (Trois-Rivières) en 1998 ? Si Masse avait l’intention de participer au match, la directrice des sports au Cégep en a décidé autrement sous l’avis des médecins.

Des lignes de côté, Masse a accompagné ses coéquipiers dans leur victoire de 54-14 contre les Spartiates du Vieux Montréal, leur septième de la saison (voir résumé en p.44). Le numéro 26 complète tout de même sa saison avec un cumulatif de 1891 verges en 8 parties. Paquette, lui, avait établi le record en 10 parties. Le Faucon termine au premier rang du circuit pour une deuxième année consécutive.

Faire mieux qu’en 2016

Au début de la saison, Masse n’avait aucune idée qu’il se dirigeait vers une course au record. Sa motivation : battre son total de 2016. «J’ai été le premier à atteindre la marque des 1 000 verges en une saison pour les Faucons et je voulais, au minimum, la même chose. Avec le début de saison qu’on a connu, je m’attendais à faire autour de 1 500 verges, mais un entraîneur m’a motivé à en faire 2 000. Au début, j’étais sceptique, mais en cours de route, j’ai commencé à y croire», a-t-il raconté quelques jours avant le match.

«C’est un journaliste venu me parler après un match, qui m’a appris pour le record. Je n’avais même pas pensé regarder, a-t-il admis. Après, je l’ai eu en tête un peu, mais je n’ai jamais mis tout mon focus là-dessus, parce que nous (les Faucons) avons une mentalité d’y aller un match à la fois.»

S’il admet que ç’aurait été un honneur d’établir cette nouvelle marque, ça n’aurait pas changé grand-chose pour la suite de sa carrière. Les recruteurs universitaires n’ont que faire des records, selon lui. «C’est ce que je démontre sur le terrain à chaque match qui les intéresse», a-t-il affirmé.

Un travail d’équipe

Masse estime que ses succès sont intimement reliés à l’effort de ses coéquipiers, puisqu’il n’a pas souvent eu à jouer avec la pression de tirer de l’arrière. «Ce ne sont pas des statistiques que j’ai récoltées tout seul», a fait valoir celui qui en est à sa sixième saison en football.

Les séries prendront leur envol ce week-end et ensuite, il lui resterait encore un an et demi pour compléter sa technique en architecture. Donc, Masse pourrait être de retour en 2018, mais l’étudiant-athlète se questionne quant à la poursuite de son programme. Une décision qu’il prendra à tête reposée, une fois la saison terminée. 

Les Faucons convaincants en fin de saison

Avec une victoire de 54-14 sur les Spartiates du Cégep du Vieux Montréal, le 28 octobre, les Faucons du Cégep de Lévis-Lauzon ont terminé la saison 2017 au troisième échelon du classement de la Ligue de football collégial en division 1. Ils retrouveront ce même adversaire à l’occasion des quarts de finale, ce samedi à Lévis. Le botté d’envoi est prévu à 13h.

Avec une fiche de sept victoires et deux revers, la formation de Pierre-Alain Bouffard entre en séries avec une certaine confiance. «On savait qu’en gagnant on allait les affronter en séries, donc c’était important pour nous de leur envoyer un message. On a célébré la saison et la victoire, mais on a aussi rappelé aux gars qu’en séries, on n’a pas le droit à l’erreur. Donc, qu’ils devaient garder le focus», a souligné l’entraîneur-chef.

Rappelons que les deux défaites des Lévisiens ont été subies contre les deux équipes en tête de classement. D’ailleurs, celle de 52-42 lors de l’avant-dernier match de la saison, contre André-Grasset (1er), a fait redoubler l’ardeur des Faucons à l’entraînement.

«Ç’a mis un poids sur nos épaules, parce qu’on a vu qu’il fallait continuer de travailler et de s’entraîner. On croit en nos chances (de gagner les séries), mais le focus n’est pas là-dessus. On y va un match à la fois», a rapporté le porteur de ballon Joanik Masse avant l’affrontement du 28 octobre.

Les + lus