«On verra des compétiteurs de tous les niveaux, autant des hommes que des femmes. Il y aura des jeunes de la relève et des gens qui en font depuis plusieurs années. On peut les qualifier de semi-professionnels», a expliqué l’organisatrice, Sophie Moore. Des participants originaires de la MRC de Lotbinière et d'autres qui ont moins de 15 ans sont aussi attendus, a-t-elle spécifié.

Sanctionnée par l’Association des derbys d’attelage du Québec (LADAQ), cette discipline allie agilité et rapidité. Le ou les chevaux sont attelés à un traîneau et guidés par un meneur et un navigateur (lorsqu’il y a deux animaux) à travers un parcours à obstacles. Ils doivent le compléter dans le meilleur temps possible.

Une erreur dans l’ordre d’exécution mène à l’élimination de l’équipage. Aussi, chaque obstacle renversé entraîne une pénalité de temps qui est ajouté au chronomètre final du prétendant au titre.

Chaque aspirant de sa catégorie (préliminaire, intermédiaire et avancé) devra compléter le parcours à deux reprises. «On cumule les temps et les cinq meilleurs passent au barrage, la finale de la journée. Ils accumulent des points pour la dernière compétition de l’année qui consacrera les champions de l'hiver», a-t-elle précisé.

La compétition de Dosquet est la première de la saison qui compte actuellement six étapes, incluant la grande finale qui se déroulera à Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier.

Sécurité

Une attention particulière est portée au bien-être et à la sécurité des animaux. «Nous avons un vétérinaire sur appel et un juge qui va vérifier si les chevaux sont en condition pour concourir. Aussi, même si on est obligé d’avoir un fouet dans les mains, on n’a pas le droit d’en abuser. L’effet recherché est un léger touché, mais pas de grands coups. S'il estime que son usage est excessif, le compétiteur sera expulsé.»

Attirer les jeunes

Le derby d’attelage est un sport qui gagne en popularité, mentionne Sophie Moore. Cependant, il est encore difficile de trouver une relève chez les plus jeunes. «On voit beaucoup de cavaliers qui ne montent plus. Ils apprécient toujours les chevaux et ont décidé d’aller vers l’attelage. En bas de 15 ans, il n’y a pas tant de relève, mais on commence à en voir. On travaille fort pour leur faire connaître et aimer le sport en plus de créer un engouement.»

Actuellement, les plus jeunes meneurs sont principalement les enfants des compétiteurs.