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La vie après le hockey junior

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Anthony Gingras joue pour les Stingers de Concordia. (Crédit photo : Courtoisie Université Concordia)

23 janv. 2018 11:00

PORTRAIT. L’excellence académique et sportive du hockeyeur originaire de Saint-Agapit, Anthony Gingras, a été soulignée récemment par son alma mater, l’Université Concordia. Il a reçu le prix Étoile Académique Canadienne pour l’année scolaire 2016-2017. L’ancien des Remparts de Québec, évolue maintenant pour les Stingers, l’équipe masculine de hockey de son université.

La distinction donnée au jeune homme, qui est en deuxième année du baccalauréat en commerce international, récompense les étudiants-athlètes qui ont une moyenne cumulative de 3,7 (A -) et plus.

Pour maintenir de pareils résultats, Anthony Gingras consacre plusieurs heures à sa formation. «Ça demande de la discipline. Ce sont des heures et des heures d’études. Ce qui est intéressant avec le hockey universitaire, c’est que l’école passe en premier. Mon entraîneur est aussi très compréhensif. Tout est fait pour qu’on réussisse», a-t-il indiqué.

Son choix, explique-t-il, lui permettra de s’ouvrir plusieurs perspectives professionnelles, même s’il avoue avoir envie de suivre les traces de son père dans l’immobilier.

Persévérance

Le défenseur de six pieds et de 198 livres a toujours été un petit hockeyeur. Il a dû travailler très fort pour se démarquer de ses coéquipiers.

«À ma première année chez les bantams, on a commencé à jouer avec les mises en échec. J’étais attaquant au départ et je venais de faire la transition à la défense. C’est le moment où j’ai réellement dû me battre et où j’ai performé.»

Hockey professionnel

Bien qu’il n’ait pas été repêché par une équipe de la Ligue nationale de hockey, Anthony Gingras dit avoir cru pendant longtemps avoir l’opportunité d’atteindre les rangs du circuit Bettman. Aussi, il se garde une porte ouverte vers d’autres ligues professionnelles. «S’il y a une opportunité, je ne cracherai pas dessus.»

Pour l’instant, il juge qu’une carrière dans son domaine d’étude est plus plausible. «Il y a quand même de beaux débouchés pour les gars qui passent par le circuit universitaire. Il y en a beaucoup qui vont en Europe, dans la Ligue américaine (LAH) ou dans la East Coast Hockey League (ECHA)», a-t-il rappelé. Il ajoute que ceux qui choisissent l’université veulent se donner un plan B, si le saut chez professionnels ne fonctionne pas.

Parallèlement, le parcours de Yanni Gourde, qui n’a jamais été repêché et qui a fait son chemin dans la LAH avant d’avoir la chance de se faire valoir sur la glace des grands clubs est «assez impressionnant et inspirant». Il y voit aussi une belle source de motivation pour les plus jeunes de la région.

Bonne saison

En joignant les rangs des Stingers de Concordia, Anthony Gingras estimait qu’il pourrait s’épanouir autant en tant qu’étudiant que comme joueur. «Je savais que j’aurais un poste important dès le départ. Tout va super bien. J’ai du temps de glace. J’ai beaucoup de plaisir. Quand j’ai joué junior, je ne suis pas souvent tombé dans des clubs gagnants. L’année passée, je crois qu’on a eu notre meilleure saison en 15 ans. C’est bon pour le moral.»

Les Stingers se classent parmi les meilleurs au pays. «Présentement, on est troisième de notre division et 10e au Canada. Ça va très bien. Nous avons un club similaire à l’année passée où on a eu beaucoup de succès. Cette année, on a fait quelques ajouts qui portent fruit», a-t-il décrit.

Anthony Gingras a évolué pendant cinq saisons dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec. Repêché en quatrième ronde par les Remparts de Québec, il a par la suite porté les couleurs d’Acadie-Bathurst, de Victoriaville et de Chicoutimi avant de terminer sa carrière à Québec.

 

 

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