Par Jasmine Desrochers - Collaboration spéciale
C’est lors de la fin de semaine du 25 mai qu’a officiellement commencée la deuxième saison du pilote amateur, alors qu’a eu lieu la première étape des qualifications du CSBK sur le circuit de Shannonville, en Ontario. Il lui a toutefois fallu attendre la quatrième étape des qualifications, tenue le 22 juillet au Atlantic Motorsport Park, pour gravir à deux reprises la troisième marche du podium dans les catégories Sportbike et Superbike.
«Je suis relativement satisfait de ma saison. J’ai atteint pas mal les objectifs que je m’étais fixés pour cette année», s’est réjoui Danny Cayer, en évoquant ses trois podiums, dont sa première position dans la catégorie Amateur sportbike lors de l’ultime ronde du CSBK.
Notons qu’à la fin de sa première saison parmi les pilotes amateurs, en 2017, Danny Cayer avait terminé quatrième au classement dans la catégorie Amateur Sportbike et cinquième dans la catégorie Amateur Superbike.
Un loisir, ni plus ni moins
Initialement, ce n’est pas dans l’éventualité de devenir pilote de moto que Danny Cayer s’est collé à cette discipline. «De un, c’est l’adrénaline, mais aussi, c’est une discipline qui est assez complexe. Ça demande beaucoup de concentration. Les manœuvres doivent être très précises dans de courts laps de temps et à haute vitesse», a-t-il expliqué.
C’est pourquoi l’homme a participé, il y a maintenant deux ans, à son premier championnat provincial, lors duquel il a terminé en seconde position au classement final dans la catégorie Amateur Open. Il n’en a pas fallu moins au nouvel initié pour alors perfectionner la mécanique de son bolide, améliorer ses techniques de course et finalement, s’inscrire à sa première saison en tant qu’amateur au CSBK, en 2017.
«C’est vraiment à titre de loisir, mais étant donné que je m’investis et que j’y mets beaucoup d’efforts, je performe bien», a affirmé Danny Cayer, qui n’envisage toutefois rien de plus que de poursuivre la pratique de ce sport à titre récréatif.
Penser la prochaine saison
Malgré les difficultés mécaniques vécues lors de la saison ainsi que sa chute sur le dos à la suite du décollage de la roue de sa moto, le pilote n’est pas craintif à l’idée de reprendre le volant dans un calibre supérieur. «Je n’aime pas dire que c’est dangereux, parce que si je compare à la route ça ne l’est pas», explique-t-il en faisant référence à la sécurité et au contrôle des circuits sur lesquels il course.
C’est d’ailleurs sur sa moto, une Yamaha R6 flambe en neuve, que l’homme prévoit se remettre en piste la saison prochaine.