Par Jasmine Desrochers
C’est au lendemain de son investiture, tenue le 23 août au Studio-Théâtre Paul-Hébert de Thetford Mines, et du lancement officiel de la campagne électorale que le Peuple Lotbinière s’est entretenu avec le plus jeune candidat au sein des rangs du Parti québécois (PQ).
«Du haut de mes 18 ans, je suis le plus jeune des candidats. Je pense que ça donne un bon élan pour la jeunesse et c’est un peu là-dessus qu’on veut axer notre campagne», a laissé entendre Yohann Beaulieu, qui se présentera aux urnes pour la première fois le 1er octobre prochain.
C’est d’ailleurs pour faire valoir les intérêts de la jeunesse et défendre les préoccupations des citoyens de sa circonscription que Yohann a choisi de se coller au PQ, un parti qu’il estime près de ses électeurs. «J’ai la conviction que si on veut que ça bouge, il faut que quelqu’un fonce, prenne le bâton et ouvre le chemin. […] Je pense aussi que ça prend des jeunes qui montrent l’exemple», a évoqué le candidat, qui, depuis deux ans, a assisté à plusieurs événements et congrès du parti, en plus de prendre part aux décisions ayant mené à la présente plateforme électorale.
Enjeux régionaux
Dans le secteur de Lotbinière, le candidat péquiste a soulevé vouloir axer sa campagne sur les politiques de soutien aux familles ainsi que sur le démarrage et l’expansion des petites entreprises. Quant aux besoins en termes de main-d’œuvre, il espère les pourvoir par la venue de nouveaux arrivants. «On veut qu’un immigrant sur quatre vienne s’établir en région pour combler un peu le manque de main-d’œuvre et assurer le développement de nos régions.»
Yohann Beaulieu a également mentionné vouloir appuyer des projets de mise en valeur de résidus miniers afin relancer l’économie dans la région de Thetford Mines. Il a par ailleurs l’intention de faciliter le maintien des aînés à domicile.
En entrevue, M. Beaulieu a finalement reconnu les efforts des citoyens de la municipalité de Saint-Flavien en matière de sécurité routière. «Au PQ, on est prêt à étudier toutes les avenues qu’on peut avoir pour améliorer la sécurité routière dans les villages. On serait même prêt à mettre sur la table l’idée d’installer des (cinémomètres pédagogiques) dans toutes les sorties des villages et des municipalités», a-t-il conclu.