Malgré tout, assure le maire Bernard Ouellet, la Ville n'aura pas de déficit. Un changement dans les méthodes de calcul et de répartition des revenus est venu brouiller la donne.
«C’est en raison des redevances pour les carrières et sablières. On ne peut plus les mettre dans nos revenus. Tout est comptabilisé différemment, mais ça balance.»
Le transport (2,1 M$), l’hygiène du milieu (2 M$), la sécurité publique (1,5 M$), les loisirs et la culture (1,3 M$) et l’administration (1,2 M$) sont les postes budgétaires qui génèrent les plus grandes dépenses. Par ailleurs, Saint-Apollinaire consacrera 551 400 $ au remboursement de sa dette.
À la fin de l’année, le surplus accumulé de la Ville se chiffrera à près de 2 M$, a rappelé le maire.
Taxation
Cette année encore Saint-Apollinaire tient l’augmentation de ses impôts fonciers sous la barre de l’inflation.
Les citoyens qui possèdent une demeure dans le secteur urbain verront leur facture grimper de 0,4 % soit de 9,50 $ pour la résidence moyenne évaluée à 255 369 $. En ajoutant les différentes taxes de secteur, celles pour la police, la MRC, les aqueducs, les égouts, etc, cela représente un montant 2 376,95 $.
Pour la partie rurale de Saint-Apollinaire, la hausse est encore plus faible à 0,26 %. Pour une résidence de même valeur qu’en ville, cela représente 5,15 $ de plus par rapport à l’an dernier. Le total se chiffre à 1 968,57 $.
«C’est un bon budget, cela fait quatre ou cinq ans que nous maintenons le taux sous l’inflation», s’est réjoui le premier citoyen. Par contre, il rappelle que Saint-Apollinaire a adopté un nouveau rôle d’évaluation en 2017. La valeur des résidences pourrait avoir augmenté, ce qui influencera le compte de taxes.
Recherche en eau
Le budget de la municipalité prévoit des sommes pour la recherche d’eau potable. Cependant, le maire confirme qu’il a cinq ou six scénarios sur la table pour assurer un approvisionnement à long terme. Parmi eux, il mentionne l’utilisation de l’eau de surface, des puits ou d’aller au fleuve.
Une autre possibilité évaluée par Saint-Apollinaire serait un raccordement avec le réseau de la ville de Lévis. Bernard Ouellet a confirmé qu’il discutera de la question avec le maire de Lévis, Gilles Lehouillier au cours des prochains jours.
«On regarde toutes les options, ce n’est pas quelque chose qui arriverait demain matin. Lévis est un scénario. De l’eau, il y en a en quantité puisque Lévis pompe directement son eau au fleuve et dans la rivière Chaudière.»
Les coûts de chacune des options envisagées seront analysés soigneusement, a ajouté M. Ouellet. Bien que nécessaire au développement futur de la municipalité, «tout est à un stade embryonnaire», a rappelé Bernard Ouellet.