Par Jasmine Desrochers - Collaboration spéciale
Sécurité routière
«C’est assez simple, car parfois, il suffit juste de baisser la limite de vitesse, de rajouter un stop ou de mettre des radars pédagogiques, qui sont déjà installés à plusieurs endroits. Ce sont un ensemble de solutions qui peuvent juste aider à diminuer le risque, a fait savoir Pierre-Luc Daigle quant à l’enjeu de la sécurité routière soulevé dans la circonscription. Dans Lotbinière, on est ‘‘rouleux’’. Donc, il faut se parler entre nous autres et appliquer ces mesures pour nous aider à protéger notre monde, surtout les enfants qui se rendent à l’école.»
Le candidat, touché par la tragédie vécue à Saint-Flavien en mars dernier, a d’ailleurs promis de faire de cet enjeu l’une de ses priorités électorales.
Agriculture
Questionné sur l’avenir de l’ALENA et l’impact sur la gestion de l’offre au Québec, le premier ministre s’est rangé aux côtés des agriculteurs. «Il va y avoir beaucoup de pression sur le Canada pour faire des concession, mais moi, comme premier ministre du Québec, je ne vais jamais en faire sur la gestion de l’offre, même s’il faut retarder le projet», a-t-il mentionné.
Pierre-Luc Daigle, lui-même fils d’un producteur agricole de Saint-Édouard, a lui aussi évoqué vouloir garder un lien de proximité avec les agriculteurs de son comté. «Le premier ministre est clair, on ne fera aucune concession et on n’acceptera rien non plus qui pourrait compromettre la gestion de l’offre. Nous, c’est ce modèle-là qu’on veut. On veut des fermes et du monde qu’on connait dans le rang. […] On ne veut pas des fermes de 4 000 têtes. On veut des fermes avec un nom de famille sur les silos», s’est-il engagé.
Main-d’œuvre
«Les employeurs veulent des travailleurs maintenant, pas dans cinq ans, dans dix ans ou dans vingt ans. Avec un taux de chômage de moins de 3 % actuellement au Québec, c’est critique. Il y a des entrepreneurs qui repoussent des commandes ou qui ne font pas de deuxième quart de travail, parce qu’il manque de monde!», a argué Philippe Couillard.
Pierre-Luc Daigle, qui a déjà entamé une tournée des entrepreneurs de la région pour connaître leur avis sur la question, a identifié l’immigration comme principale solution à ce phénomène.
Gaz de schiste
Alors que le gouvernement libéral a récemment fermé la porte à la fracturation hydraulique au Québec, Philippe Couillard a été clair à l’effet que les possibilités en matière d’exploration, de production et de stockage d’hydrocarbures sont dorénavant limitées.
«Nous, on a complètement fermé la porte à ça! On a, et de loin, l’un des règlements les plus sévères au monde, au Québec. Pour ce qui est des forages qui ne sont pas de la fracturation dans le gaz de schiste, on a tellement limité ça, que c’est casiment impossible d’en faire au Québec», a-t-il exprimé.
C’est d’ailleurs pour discuter de la question que le candidat dans la circonscription de Lotbinière-Frontenac a révélé avoir une rencontre prévue avec le Regroupement vigilance hydrocarbures Québec (RVHQ).