«Quand les gens iront faire leur X sur le bulletin de vote le 1er octobre, j’aimerais qu’ils se souviennent de ce qui s’est passé dans les 15 dernières années. Comment nos impôts et notre argent ont été dépensés. Il y a le 1,3 G$ dans Bombardier, le cafouillage qui a entouré le départ de Rona et la commission Charbonneau», a-t-elle rappelé.
Dans le même ordre d’idée, Isabelle Lecours n’a pas aimé le traitement réservé par les médias à son chef, François Legault.
«Je trouve ça dommage. J’ai constaté qu’il y avait une baisse dans les sondages après que M. Legault ait eu une question d’un journaliste et que malheureusement, il n’a pas eu la réponse. Après, tout le monde a dit qu’il ne connaissait rien. On ne peut pas être spécialiste dans tout.» Malgré tout, elle dit demeurer prudente sur ces enquêtes réalisés jusqu’à présent et ne veut pas s’avancer sur les tendances démontrées.
Confiante
Sur le terrain, la candidate a constaté que les électeurs souhaitent la connaître, mais a aussi perçu une ouverture de leur part envers les idées de son parti.
«Beaucoup de gens se sont décidés pour du changement. On est en sprint. Ce n’est pas le temps de se croiser les bras et d’attendre. Du matin au soir, on rencontre des gens, on serre des mains. Je reçois beaucoup de téléphones et de courriels de gens qui veulent que j’aille les voir.»
Engagements
Isabelle Lecours a rappelé les grands engagements pris par la CAQ d’abaisser la taxe scolaire, d’augmenter les allocations familiales pour le deuxième et troisième enfant, de fournir des services professionnels spécialisés pour les enfants en difficultés et de travailler sur le maintien à domicile des aînés ainsi qu’améliorer la qualité de vie dans les CHSLD.
«Dans le comté, je veux qu’on ait un meilleur accès à Internet et une meilleure couverture cellulaire. Je veux aussi créer des emplois payants. Comment ? En utilisant l’expertise en plasturgie et en chimie verte qu’on a au cégep. Je voudrais collaborer avec le cégep, les MRC et les entrepreneurs pour mettre en place une zone d’innovation. […] C’est l’avenir selon nous.»
Quant au problème de main-d’œuvre, plusieurs solutions pourraient être apportées. Elle parle du retrait des pénalités pour les travailleurs de 65 ans et plus qui souhaitent poursuivre leur carrière, de l’automatisation d’une certaine partie de la production et d’une meilleure intégration des immigrants en région.