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L’UPA a hâte de discuter avec le nouveau ministre de l’Agriculture

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Le nouveau conseil des ministres. (Crédit photo : Facebook Coalition avenir Québec)

19 oct. 2018 09:52

POLITIQUE. Le nouveau gouvernement du Québec a été officiellement assermenté le 18 octobre. C’est le député de Johnson, André Lamontagne, qui a été nommé ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation. Cette nomination est vue d’un bon œil par l’Union des producteurs agricoles (UPA) du Québec.

« M. Lamontagne représente depuis plusieurs années une circonscription à la croisée de la Montérégie et du Centre-du-Québec, deux régions qui réunissent plus du tiers des entreprises agricoles au Québec. Il est donc très familier avec les dossiers agricoles. Nous avons hâte de nous mettre à table avec lui pour discuter de nos propositions. Les attentes sont grandes et nous avons beaucoup de pain sur la planche », a déclaré, par voie de communiqué, le président général de l’UPA, Marcel Groleau.

Ce dernier rappelle que le premier ministre, François Legault, a insisté sur l’importance de l’économie lors de son premier discours à titre de premier ministre. Marcel Groleau ajoute que le secteur agricole «possède tous les atouts pour profiter des opportunités sur les marchés d’ici et d’ailleurs, si les bons outils sont au rendez-vous. »

Les défis seront nombreux, l’UPA en a fait largement mention pendant la précédente campagne électorale. Le syndicat a parlé, entre autres, de protection du territoire agricole, de l’accès aux terres pour la relève, la fiscalité foncière agricole, la gestion des risques, l’agroenvironnement et l’augmentation accéléré du salaire minimum.

Marcel Groleau n’a pas non plus manqué de rappeler les impacts qu’ont actuellement les tensions commerciales entre la Chine et les États-Unis, ainsi que la nouvelle brèche dans le système de gestion de l’offre qui surviendra à la suite de la signature du nouvel Accord États-Unis Mexique Canada.

Ces deux situations touchent et toucheront les principales productions québécoises, c’est-à-dire le lait, le porc et le grain. L’UPA demande au nouveau gouvernement d’être vigilant sur ces questions.

Ministre responsable de Chaudière-Appalaches

Parmi le cabinet de 26 ministres, on retrouve une seule députée de la région de la Chaudière-Appalaches, parmi les sept élus, à accéder au conseil exécutif. Il s’agit de la députée de Côte-du-Sud, Marie-Ève Proulx.

Elle a été nommée ministre déléguée au Développement économique régional et ministre responsable des régions de la Chaudière-Appalaches, du Bas-Saint-Laurent, de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine. Dans le précédent gouvernement, Chaudière-Appalaches comptait deux ministres, Dominique Vien (Travail) et Laurent Lessard (Agriculture).

Par ailleurs, la présidence de l’Assemblée nationale pourrait être confiée à l’un des membres de la députation de Chaudière-Appalaches soit au député de Lévis, François Paradis, selon des rumeurs persistantes sur la colline parlementaire, à Québec.

 

 

 

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