«La raison pour laquelle je me suis impliqué, c’est que je suis tanné des vieux partis», a-t-il lancé. Dans le même ordre d’idée, il invite les citoyens à se renseigner sur les plateformes des partis et à voter pour celui que représente le mieux leur conviction.
Partisan d’une plus grande autonomie, il rappelle que le PCQ aspire à donner «plus de responsabilités au peuple» en diminuant, par exemple, les taxes et les impôts.
Enjeux locaux
Comme les autres candidats, M. Labbé souhaite s’attaquer à la problématique de la main-d’œuvre. L’une des solutions est l’immigration. Sans passer outre la juridiction du fédéral, il estime qu’il y a des moyens d’accélérer le processus pour ceux qui ont le soutien d’un employeur.
En agriculture, il se porte à la défense des acériculteurs et veut les sortir du monopole de la Fédération des acériculteurs et de l’UPA. «C’est leur donner le choix de ne pas être pris avec l’UPA, qu’ils puissent décider pour eux et former leur propre comité».
Dans le même ordre d’idée, Réjean Labbé croit que la gestion de l’offre n’est plus un modèle viable. «Il y aura des concessions, j’en suis convaincu. Est-ce que l’UPA a prévu le coup ? Probablement pas. D’après moi, d’ici 10 ans, il n’y en a plus.»
En environnement, il plaide pour un équilibre avec les enjeux économiques. «On veut enlever les moratoires d’exploration minière, pétrolière et gazière. […] On ne croit pas au risque zéro. On aime autant avoir l’indépendance énergétique et renforcer l’environnement en réduisant les risques», a-t-il dit, conscient que ces changements ne se feront pas du jour au lendemain.
Réjean Labbé est réaliste. Il sait qu’il ne sera pas élu le 1er octobre. Toutefois, il espère que le PCQ aura pu «planter ses graines» pour les prochaines élections. Il souhaite aussi que leur chef, Adrien Pouliot fasse son entrée à l’Assemblée nationale.