«Le démontage se fait avec le gros sourire et on pense déjà à l’année prochaine. On a le vent dans les voiles et on va être dur à arrêter», a promis l’un des organisateurs, Guillaume Laflamme. Il faut dire que le Festival a accueilli 2 000 personnes de plus que l’année dernière.
C’est aussi à Saint-Agapit que la vedette canadienne de l’heure sur la scène country, Brett Kissel, a lancé sa tournée canadienne devant près de 3 800 personnes. «Tout ça sur le site entre Agri bio et l’aréna. Ça fait du monde ! La population de Saint-Agapit est d’environ 4 000 habitants. C’est comme si on avait pris Saint-Agapit au complet et qu’on l’aurait mis dans un champ devant une énorme scène, c’est assez fou», a illustré M. Laflamme.
Cette affluence permettra au comité organisateur de voir plus grand pour l’année prochaine. «Il faudra repenser la configuration du site. Ça, c’est un beau problème, a analysé Guillaume Laflamme. Si nous devons revoir le site des spectacles, c’est qu’on reçoit encore plus de gens année après année.»
Les campeurs étaient aussi très nombreux à s’être arrêtés au Festival. Il était complet. «Nous n’aurions pas pu accueillir une tente de plus.»
Résultats payants
Lorsqu’ils ont lancé le festival en 2014-2015, les organisateurs ne croyaient pas qu’ils connaîtraient un aussi grand succès, aussi rapidement, mais ne sont pas étonnés. L’intérêt pour cette musique est bien vivant et grandissant.
«Nous sommes arrivés dans le bon moment. En 2014-2015, le Festival d’été de Québec programmait sa première soirée new country. Le timing était excellent pour amener un petit festival comme ça, en région. La croissance a suivi et elle est stable. Nous avons commencé au début de la vague, on surfe dessus et elle commence à monter», a mentionné M. Laflamme.
Chaque année, ils ont appris de leurs erreurs et se sont adaptés aux besoins des festivaliers. Cette croissance constante leur a permis de grandir un peu plus chaque année.
2019
Ce succès donne confiance aux organisateurs pour la cinquième édition de l’événement. Même s’il est tôt, ils réfléchissent déjà aux grandes lignes de la prochaine programmation.
«Il y a beaucoup de talents au Canada et au Québec. On va essayer de récidiver l’année prochaine. On va regarder aussi du côté américain, mais c’est difficile à dire si nous en accueillerons un. On risque d’aller encore chercher des artistes canadiens qui évoluent autant ici qu’aux États-Unis. Même s’ils sont Canadiens, ils passent la moitié de l’année à Nashville», a rappelé M. Laflamme.
Par ailleurs, la formule devrait rester la même.