La plus vieille maison connue dans la région de Lotbinière sera au cœur d’un documentaire sur les phénomènes paranormaux. Hantise Québec était récemment dans la région pour capter des images de cette résidence datant de 1793 pour son projet Origine paranormale.
«Nous sommes ici pour les dires et les légendes entourant cette résidence. Étant donné que c’était un mouroir, nous souhaitons voir si ces histoires sont vraies. Aussi, nous avons décidé de venir ici pour notre documentaire parce que nous voulons garder les vestiges du passé», a mentionné le coréalisateur, producteur et directeur d’Hantise Québec, Frank Natarelli Jr.
Selon les rumeurs, a-t-il expliqué, des témoins auraient vu des gens en vêtements d'époque aux fenêtres de l’étage. Avant le tournage, ils ont colligé plusieurs renseignements sur les anciens propriétaires de la résidence auprès de la Société patrimoine et histoire des seigneuries de Lotbinière.
Pour sa part, la coréalisatrice, Carole Lauzé, se dit très heureuse qu’ils aient eu l’autorisation de filmer dans cette résidence qui a été construite peu après la conquête de la Nouvelle-France par les Britanniques.
L’investigation qu’ils ont menée a donné de bons résultats, a-t-elle dit. «Notre dernière enquête fut très intense et remplie d’histoires. Nous avons capté surtout des preuves audio que l’on appelle des phénomènes de voix électroniques et des images de cette maison construite vers 1793. Nous avons entendu des lamentations, des grognements et des bruits de pas à l’étage.»
L’équipe de tournage a visité d’autres lieux dans la MRC de Lotbinière comme le Moulin du Portage. Elle est également allée au Musée national des beaux-arts et elle a aussi enquêté dans la maison Jacquet, dans le Vieux-Québec. Elle est mieux connue pour abriter le restaurant Aux Anciens Canadiens.
L’idée du documentaire a germé dans la tête de M. Natarelli Jr. après avoir tenté de vendre le concept d’une série télévisée sur des enquêtes paranormales à des diffuseurs québécois. Devant leur refus et la quantité de matériel amassé, il a choisi de se tourner vers le documentaire. Le tout est présentement en postproduction, et il sera disponible sur internet
NLDR. La résidence est dans un état de délabrement avancé et les risques d’effondrement sont sérieux. C’est pour cette raison que la propriétaire de l’endroit souhaite que son emplacement exact ne soit pas précisé.
Cette résidence date de la fin du 18e siècle.
Crédit photo : Mélanie Labrecque