«Ce sera intime et intense», a-t-il simplement décrit. Yoan offrira au public les compositions de son plus récent album Depuis Longtemps et de son premier opus. «J’ai aussi eu l’idée d’incorporer quelques chansons qui m’ont marqué, qui ont fait en sorte que je suis l’artiste que je suis aujourd’hui. J’ai vraiment hâte de vivre ça.»
Le gagnant de La Voix 2 en est à sa première participation aux tournées du ROSEQ, qui visitent les petites salles se l’Est-du-Québec. C’est sa manière de dire merci au public qui le suit. «Pour moi, le public c’est tout. C’est grâce au public qu’on est là, qu’on fait ce métier, c’est important.»
Plonger dans le vide
Pour la création de ce deuxième album, Yoan a décidé de voler de ses propres ailes. Il l’a produit et co-réalisé en plus de signer 10 des 12 titres qui s’y retrouvent. «C’est un projet dans lequel je me suis investi à 100%. Je souhaitais que ce soit bien reçu et, jusqu’à présent, je ne suis pas déçu. Je remercie le public, je suis quelqu’un de très gâté.»
Satisfait de son premier essai, il devenait naturel pour lui de faire ce saut. «Dès le moment où j’ai commencé à chanter, je savais ce que je voulais, je savais ce que je voulais entendre et comment je voulais sonner. Je pense que lorsqu’on sait ça, c’est important de le faire soi-même. Moins il y a d’intermédiaires, plus c’est près de nous. Pour moi, le mot d’ordre a été le même depuis le début, c’est l’authenticité. Quand on est soi-même, c’est là qu’on se distingue», a-t-il expliqué.
Redécouvrir le français
Plus à l’aise avec l’idée de chanter en anglais, composer un album dans la langue de Molière lui a permis de sortir de sa zone de confort. Pour Yoan, il s’agit d’une manière de plus de remercier son public pour le succès qu’il connaît. Et puis, de fil en aiguille, à force d’écrire, il dit y avoir pris goût.
«J’ai écouté beaucoup de musique francophone et je suis un peu retombé en amour. Je n’avais pas réalisé que la langue française était aussi riche. […] Ça me permet d’aller plus loin et de rajouter de l’intensité.»