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Une année qui commence en force pour Alicia Deschênes

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Alicia Deschênes s’arrêtera à Lévis, le 19 mai. (Crédit photo : Archives)

24 janv. 2018 01:43

MUSIQUE. L’année 2018 s’annonce bien pour l’auteure-compositrice-interprète originaire de Saint-Agapit, Alicia Deschênes. Celle qui a lancé son tout dernier EP Années Lumières en octobre, partira en tournée avec l’artiste français Daran, pour qui elle assurera sa première partie. Déjà, elle a un arrêt prévu à Lévis, à L’Anglicane, le 19 mai.

Années Lumières, son tout premier essai dans la langue de Molière, s’inspire autant de son vécu que de ses émotions. «Mes chansons partent souvent de quelque chose que je ressens. Je vais écrire, parfois, juste une phrase, je la laisse-là un mois, j’y reviens et je l’aborde différemment.»

Elle est heureuse d’avoir l’occasion de pouvoir présenter son matériel au public de Daran. Déjà, les deux artistes ont donné quelques spectacles et la réponse a été bonne. «Le 8 novembre, Daran lançait son album au Club Soda, à Montréal. C’était gros pour moi. J’étais seule sur la scène, devant des gens qui ne me connaissaient pas. Finalement, ça s’est bien passé et le public a bien répondu.» Forte de cette expérience, elle plonge dans cette aventure en pleine possession de ses moyens.

Alicia Deschênes se dit heureuse de pouvoir chanter dans la région, dans une salle qu’elle adore. «J’aime beaucoup L’Anglicane, c’est dans le coin. Ça me permet de dire au monde de venir me voir.» Aussi, elle avoue qu’elle aimerait jouer devant les siens. «Le Moulin [du Portage], c’est une salle que j’aime beaucoup. Elle a un peu le même cachet que L’Anglicane, ça sonne vraiment bien et les gens sont généreux.»

L’équipe qui travaille avec elle cherche quelques dates pour qu’elle puisse donner son propre spectacle en solo.

Rencontre fructueuse

C’est un peu le fruit du hasard si Daran a pris Alicia sous son aile. En novembre 2016, la jeune femme a assisté à une formation qu’il a donnée à Québec. «Il a entendu ce que je faisais et je pense qu’il a eu un coup de cœur. Il m’a demandé si j’avais d’autres chansons. Je lui ai tout envoyé. Ensuite, on s’est rencontré et il m’a proposé de travailler avec lui. Je me sentais un peu comme dans un rêve», a-t-elle confié.

Déjà, à l’époque, elle souhaitait enregistrer son premier album. Cependant, elle ne savait pas avec qui elle pourrait le faire. L'offre du chanteur est arrivée à point nommé. «Il m’a réalisé et produit. C’est une superbe opportunité de pouvoir travailler avec quelqu’un d’aussi expérimenté. Dès le premier jour en studio, je sentais que j’apprenais beaucoup.»

Et le résultat, une œuvre qu’elle assume entièrement. «L’album représente complètement qui je suis. J’ai laissé carte blanche à Daran pour la réalisation. Il a mis le doigt sur la bonne affaire.»

Long parcours

Bien qu’elle soit encore jeune, Alicia cumule plusieurs années d’expérience. Tout a commencé en 2013. Au secondaire, elle a lancé son premier album, Between the lines. Ce premier opus était le fruit d’un projet scolaire dans lequel elle s’est entièrement investie, allant même jusqu’à chercher son propre financement pour enregistrer ses chansons.

Cinq ans plus tard, elle est fière de tout le chemin parcouru. «J’y ai mis les efforts. J’ai étudié à Granby pour me perfectionner. Je suis contente de voir que tous les sacrifices que j’ai faits commencent à payer.»

L’an dernier, Alicia s’est hissée parmi les demi-finalistes du Festival international de la chanson de Granby. Elle s’est également produite sur scène en première partie d’artistes établis comme Alex Nevsky ou Patrice Michaud.

 

 

 

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