mardi 16 avril 2024
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La musique de Chopin enveloppera l’église de Saint-Apollinaire

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Chopin n’est pas le seul compositeur à être joué sous les chandelles par Alejandra Cifuentes-Diaz (Crédit photo : Courtoisie)

04 avr. 2018 10:58

MUSIQUE. Toute l’âme et la magie de la musique de Chopin vibreront sous les doigts de la pianiste Alejandra Cifuentes-Diaz le 7 avril, à l’église de Saint-Apollinaire. Elle y présentera Frédéric Chopin sous les chandelles, un récital issu des plus grands airs du répertoire du compositeur.

Valse, nocturne, sonates… Une vingtaine de compositions, en tout, sera interprétée par Alejandra Cifuentes-Diaz. Ces pièces seront accompagnées d’un récit présenté par Michel Corbeil où chacune d’elles sera mise en contexte. «Il s’agit d’un exposé décrivant le moment de la vie de Chopin où l’œuvre a été composée. On peut sentir d’où est sortie l’inspiration. On jumelle la littérature et la musique. Les textes nous font prendre conscience de la raison d’être de la pièce», a mentionné la pianiste.

D’ailleurs, pour elle, l’œuvre de Chopin évoque l’humanité. «C’est le compositeur le plus romantique de l’histoire. Pour moi, ce sont des œuvres qui vont chercher les émotions : la joie, la peine, la peur, la souffrance. C’est beaucoup, mais c’est quelque chose que chacun peut ressentir à sa propre façon.»

Il n’est pas non plus nécessaire d’être un mélomane pour apprécier le spectacle, a ajouté l’artiste. Le répertoire de Chopin est relativement connu du public, mais pas les titres des œuvres. Les textes, a précisé Alejandra Cifuentes-Diaz, permettront au public de s’y retrouver plus facilement.

Elle le constate à chaque concert, lorsque quelqu’un vient échanger avec elle sur l’expérience qu’il a vécue. «Il y a un regard dans leurs yeux lorsqu’ils viennent me voir. C’est comme si la musique avait donné quelque chose à l’âme de chacun. Ils s’en vont contents, dans une joie interne. Après les concerts, il reste quelque chose de très fort, mais d’intérieur.»

Voyage dans le temps

Pour laisser toute la place aux mélodies, l’église sera plongée dans le noir. Seules des chandelles éclaireront l'endroit.

«Dans une église, nous entrons déjà avec un certain respect qu’on n’a pas nécessairement dans les salles de concert. Lorsque l’on éteint les lumières, il n’y a plus de distraction. À l’époque de Chopin, on jouait sous les chandelles, la seule différence c’était que cela se passait dans des jardins ou des salons. L’idée de reprendre la musique et le contexte historique nous transporte au siècle de Chopin», a décrit Mme Cifuentes-Diaz.

Pour ajouter une autre dimension à l’expérience, un petit musée sera installé à l’arrière de l’église. Il sera possible d’y voir, entre autres, des photos d’époque.

 

 

 

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