«Ça sera un show de country américain, c’est sûr et certain. Je vais faire des chansons qui ne sont pas encore sorties, parce qu’elles seront sur l’album qui paraîtra à l’automne. Je vais faire aussi des covers. Ce sera typiquement country», a-t-il promis.

D’être en première partie de Brett Kissel signifie beaucoup pour lui, qui se lance dans le même genre musical. «J’ai hâte de le faire, de le rencontrer et de voir son spectacle. Je suis un grand fan de Brett. Ce sera vraiment excitant de faire sa première partie.»

Le chanteur dit se reconnaître dans ce que fait l’artiste canadien qu’il avait déjà croisé lors de son passage à La Voix, alors qu'il était concurrent. «On peut écouter les chansons à la radio ou sur l’album, mais quand on les voit en spectacle, souvent c’est encore meilleur.»

Et le son new country, le musicien l’a complètement adopté. Le premier extrait de son prochain album, Love Me Some You, est à des années-lumière de son précédent opus Sauve-toi pas. «Ça fait longtemps que je veux faire du country américain», a-t-il confié.

Ancré profondément

Mathieu Langevin porte cette passion pour le country américain depuis son plus jeune âge. Les Johnny Cash, Alan Jackson et autre légendes du style, ont bercé son enfance, les réunions et fêtes familiales, les voyages en voiture ainsi que ses premiers spectacles. «Cette musique me touche parce que c’est familial. Je reviens à mes racines.»

Nashville

Son prochain album, qui sera lancé cet automne, a été enregistré dans la capitale américaine de la musique country, Nashville. C’est sur un coup de tête qu’il s’y est rendu et c’est un heureux hasard qui l’a mené à l’enregistrement de ce nouvel essai. «J’ai pris un risque», a-t-il confié.

Ce risque a été payant puisqu'il a rencontré, entre autres, Danick Dupelle d’Emerson Drive et l’équipe de Big Machine, qui est derrière les Taylor Swift, Keith Urban et Florida Georgia Line. «Si on veut retrouver un son comme ça, je pense que les pros y sont et tu y vas.»

Ce travail avec ces professionnels lui a permis d’en apprendre beaucoup et de revenir au Québec avec un produit, inspiré des tendances de l’heure, qui le démarquera des autres. «Quand je me suis rendu là-bas, le but n’était pas d’enregistrer quelque chose, mais d’aller voir ce qui s’en venait en fait de musique country, parce que ça change toujours. Je voulais un son propre à moi que j’amènerais ici. Je pense qu’il y a un marché pour ça et qu’on peut certainement remplir des salles avec cette musique.»

La sortie de son nouvel album n’est qu’un premier pas. Il promet que d’autres «belles choses» vont suivre pour lui et son équipe.