«Il y a tellement de candidates qui ont du talent à revendre! Je sais que c'est crève-cœur, mais à la fin de l'aventure, seulement les 10 candidates les plus "maganées" se tailleront une place dans la cohorte des pires routes du Québec», a prévenu, par voie de communiqué, la vice-présidente communications et affaires publiques de CAA-Québec, Sophie Gagnon.

Au cours des dernières années, seul le rang Saint-Michel, à Saint-Narcisse-de-Beaurivage, avait réussi à percer dans le fameux top 10. Il trônait en quatrième place du classement provincial de 2016. Depuis, plus de 900 000 $ ont été injectés pour son entretien.

«Nous, on s'engage à mettre vos vedettes sous les projecteurs et à les faire briller dans tout le Québec! Pas moins de 37 000 votes ont été enregistrés lors des quatre années précédentes, et plusieurs pires routes ont été réparées après leur moment de gloire au palmarès des 10 pires routes. J'ai confiance que ce sera le cas encore cette année.»

Les pires routes de Lotbinière

En 2017, lors du lancement de la campagne des Pires routes du Québec, le Peuple Lotbinière, via sa page Facebook, avait invité les lecteurs à désigner celles qu’ils considéraient comme étant les pires de la MRC de Lotbinière.

En voici quelques-unes qui avaient retenu leur attention à l’époque : la route 226, entre Sainte-Croix et Saint-Édouard; le chemin Craig; tout le village de Val-Alain; le rang des Pointes, à Saint-Flavien; le rang Saint-Eustache, à Sainte-Croix; la route des Vallons, à Sainte-Agathe; le chemin des Plaines, à Saint-Antoine-de-Tilly et la route du Cap, à Saint-Apollinaire.

Coûts importants

Le mauvais état de la chaussée peut aussi occasionner une facture importante pour les propriétaires de véhicules. Selon CAA-Québec, pas moins de 30% des automobilistes québécois ont dû payer des réparations sur leur voiture après avoir roulé dans un nid-de-poule dans les cinq dernières années. En moyenne, ces trous dans la chaussée engendrent entre 100 et 500 $ en dommage à un véhicule.

Quant aux routes, toujours selon le CAA, les remettre dans un état acceptable représenterait un investissement de 14,7 G$. L’organisme rapporte qu’il en coûte 250 fois plus cher de refaire une route après 15 ans que de réaliser un entretien préventif.

Il est possible de voter pour les pires routes du Québec au https://piresroutes.com/