«Près de 1 100 professionnelles en soins ont pris part à l’assemblée de mardi. C’est du jamais vu! La colère de nos membres a clairement atteint des sommets. La mobilisation est à son plus haut niveau et les professionnelles en soins sont prêtes à se battre pour leurs conditions de travail», a indiqué Laurier Ouellet, président du Syndicat FIQ dans Chaudière-Appalaches.
Les offres du Centre intégré de santé et de services sociaux ont été qualifiées «d’insultantes» par les membres. En riposte, ils ont mis en œuvre un plan d’action qui comprend une série de mesures de visibilité. Le port d’autocollants, de vêtements noirs et de cordons lumineux sont au nombre des mesures adoptées. S’ajoute aussi le port symbolique de la brosse à dents pour illustrer l’impact du temps supplémentaire obligatoire dans la vie des professionnels.
«Ce que l’Employeur propose est tout simplement inadmissible. Il n’en démord pas de la flexibilité et de la mobilité du personnel. Il souhaite que nos membres travaillent un peu partout sur le territoire, sans égard au centre d’activités où elles exercent normalement ni à la distance qu’elles auront à parcourir. Ça va contre toute logique!», a mentionné Carole Mercier, vice-présidente axe nord du Syndicat.
Le vaste territoire de Chaudière-Appalaches englobe les MRC de L’Islet, de Montmagny, de Bellechasse, des Etchemins, de Lotbinière, des Appalaches, de Nouvelle-Beauce, de Robert-Cliche et de Beauce-Sartigan ainsi que la Ville de Lévis.