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Des honneurs bien mérités

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(Crédit photo : Courtoisie)

20 mai 2020 08:28

SPORTS. La basketteuse originaire de Saint-Flavien, Mathilde Mercier, a terminé sa carrière collégiale sur une note plus que positive. Récemment, elle a été nommée sur l’équipe d’étoiles du Réseau du sport étudiant du Québec (RSEQ) et joueuse par excellence de la division trois, et ce, pour une deuxième année consécutive.

«Je suis contente. Je suis heureuse de voir que mes efforts ont été reconnus. Ça finit bien mon Cégep», a expliqué celle qui a évolué pour les Faucons du Cégep de Lévis-Lauzon pendant trois saisons. Elle a cumulé une moyenne de 23 points et de cinq vols de ballon par match pendant la précédente campagne.

Mathilde décrit son style de jeu comme étant intense et spontané. «J’y vais au feeling», a-t-elle simplement imagé. Des qualités que son entraîneur, Jean-Philippe Gagnon, a également remarqué.

«Ce qui nous marque le plus en la voyant jouer, c'est son incroyable capacité à anticiper les actions adverses. J'ai rarement vu un flair défensif aussi développé jumelé à une dextérité avec le ballon. Elle est aussi redoutable en défense sur une porteuse de balle autant que sur une non-porteuse. C'est une compétence qui est très difficile à développer.»

Mathilde explique que ce qu’elle apprécie de son sport c’est qu’il mette en valeur autant les performances individuelles que celles du groupe. Joueuse d’équipe, elle mentionne qu’elle est souvent la première à se jeter au sol ou à essayer des jeux de passes avec ses coéquipières.

«Ce que j’aimais le plus, c’est d’avoir la possibilité de faire de belles passes. Quand j’étais seule au panier, au lieu d’essayer de lancer, je tentais de faire une passe. J’aimais ça faire de beaux jeux avec mes coéquipières.»

Le titre de joueuse par excellence est attribué par l’ensemble des entraîneurs de la ligue. Chacun d’eux doit voter pour la joueuse qui, selon eux, s’est le plus démarquée pendant la saison. Quant à l’équipe d’étoiles, elle est composée d'athlètes provenant de toutes les équipes. Chaque entraîneur sélectionne une joueuse de sa formation afin qu’elle soit nommée au sein de l’équipe d’étoiles.

Malgré ce succès, Mathilde n’envisage pas de poursuivre sa carrière sur le circuit universitaire. Elle explique qu’il est difficile de se tailler une place au sein des formations du circuit. Elle se consacrera plutôt à ses études. Déjà acceptée en génie des eaux à l’Université Laval, elle attendait une réponse de la Faculté de médecine au moment de faire l’entrevue.

Fin douce-amère

L’arrêt brutal de la saison en mars dernier en raison des mesures prises par le gouvernement pour freiner la propagation de la COVID-19 lui laisse cependant le sentiment d’un travail inachevé.

«C’est gros. Tu joues au basketball tous les jours pendant trois ans et tout s’arrête du jour au lendemain. J’ai n’ai pas eu l’impression de pouvoir apprécier le moment jusqu’à la fin. Ça fait trois ans qu’on essaie de gagner la bannière. L’année dernière, on a perdu en demi-finale par un point. Cette année, nous avions vraiment une bonne équipe. Je suis certaine qu’on aurait gagné si on avait pu continuer. C’est ce qui m’attriste le plus. En même temps, on a eu une belle saison et j’en garde de bons souvenirs», a-t-elle mentionné.

En 11 rencontres, les Faucons de Lévis-Lauzon ont cumulé 10 victoires et ont terminé au deuxième rang de leur ligue.

Passion bien ancrée

Un panier installé dans la cour de la résidence familiale lui a permis de s’initier au sport alors qu’elle était toute jeune. Avec le temps, la passion s’est développée et Mathilde s’est promis qu’elle jouerait au basketball une fois au secondaire.

C’est finalement une amie qui l’a convaincue de sauter sur le terrain alors qu’elles étaient en troisième secondaire. «Je me suis rappelé que je voulais jouer au basketball. J’avais peur de ne pas être bonne, mais je suis fière de mon parcours au secondaire et au collégial. Au secondaire, ça allait bien. Nous avons gagné des bannières. En plus, je jouais avec mes cinq meilleures amies et nous avons poursuivi notre carrière ensemble, au Cégep», a-t-elle confié.

Mathilde Mercier a porté les couleurs des Sentinelles de l’École Marcelle-Mallet au secondaire.

 

 

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