C’est accompagné de sa famille et de proches ainsi que de la cheffe du parti, Dominique Anglade, que M. Côté a été élu, sans opposition, candidat pour la prochaine élection générale d'octobre.
«Toute l’expérience qu’il a comme maire, au niveau de l’agriculture, de l’UPA, de préfet, il y a ça, mais je vous dirais que mon coup de cœur c’est pour l’individu et la chaleur qu’il dégage, le côté facile d’approche, l’ouverture et l’énergie. On le voit que Normand travaille pour son monde. Il y croit. Il croit au service public et c’est remarquable», a souligné Mme Anglade, en entrevue.
Le candidat souhaite ainsi s'attarder sur plusieurs enjeux majeurs pour la région que ce soit, entre autres, la santé, les services de garde, la pénurie de main-d’œuvre et l’agriculture.
«Je vais aller à la rencontre des organismes communautaires, des entreprises, du milieu municipal. Je vais aussi trouver le moyen de toucher les citoyens. On ne pourra pas faire toutes les portes, mais on va trouver une façon d’avoir accès aux gens ou qu’ils aient accès à moi», a précisé M. Côté.
Afin d’assurer une plus grande présence sur le terrain, Normand Côté se retirera de ses rôles de président de la Table régionale des élus de Chaudière-Appalaches ainsi que de préfet de la MRC de Lotbinière. Il gardera son poste de maire de Saint-Flavien.
«Je vais prendre une pause comme préfet à la mi-mai. Je ne veux pas confondre les fonctions [de préfet, de président de la TREMCA et de candidat]. Pour le moment, je garde la mairie. J’ai beaucoup d’aide de mes conseillers, mais ce sera les seules fonctions que je vais garder.»
Pendant la soirée, Normand Côté pouvait compter, entre autres, sur le soutien de l’ancien député de Lotbinière-Frontenac, Laurent Lessard, et de l’ancien maire de Lotbinière et ancien préfet de la MRC de Lotbinière, Maurice Sénécal.
Charte des régions
Une fois la partie protocolaire terminée, Dominique Anglade a invité les partisans présents à leur poser des questions. Différentes questions ont été lancées notamment celle de la couverture cellulaire, des garderies, de l’accès à des services de santé d’urgence de proximité et à un médecin de famille.
L’une des solutions à ces nombreuses problématiques, a fait valoir Dominique Anglade, réside dans la Charte des régions que le PLQ a récemment lancée.
«Il y a actuellement les ministres régionaux, mais ils ne sont imputables de rien. Il n’y a rien comme mécanisme [pour rendre des comptes] aujourd’hui. Avec la Charte, d’un point de vue de la structure et de la gouvernance, il y aura les fonctionnaires qui travailleront dans la région, au secrétariat, qui prendront des décisions avec le sous-ministre qui lui aussi habitera dans la région. Ce ne sera pas seulement dire qu’on délocalise 5 000 jobs en télétravail dans différentes régions. Ce seront ceux qui habitent-là qui prendront la décision avec le sous-ministre et ils seront imputables», a spécifié Mme Anglade.
Normand Côté est issu du monde municipal et voit les avantages de confier plus de pouvoirs aux régions. Il est conscient de l’importance de la gouvernance de proximité. Il se reconnait dans la proposition du PLQ.