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Le carnet d'Odina - Chronique du 23 décembre

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23 déc. 2020 09:35

Ça brille à Saint-Narcisse

 Cette année, en ce temps de pandémie, Saint-Narcisse s'est illuminé pour égayer les mois sombres des derniers temps. Sans demande officielle de la municipalité, les paroissiens et paroissiennes ont installé leurs décorations de Noël et illuminé le village et les rangs. Parmi eux, on retrouve Monsieur Robert Couture qui décore depuis plus de 25 ans plusieurs sapins de Noël. Il crée dans sa cour un vrai village de Noël (photo 1). Cette année, c’est près d’une quarantaine de sapins qui sont illuminés, on trouve aussi dans ce décor une crèche de Noël, une arche et d'autres décorations. Il s'agit d'un vrai spectacle pour les yeux et même une ambiance féerique pour les jeunes et les moins jeunes. Ces belles décorations ne se font pas en un clin d’œil, il s’agit d’un travail de longue haleine: choisir les sapins dans le bois, les couper, les transporter, les installer, les illuminer. Il faut près d’un mois de travail pour en arriver à ce beau spectacle.

 101 ans : courage et sagesse bon anniversaire madame Hamel !

Madame Cécile Hamel (photo 2) est née le 22 décembre 1919 et elle a toujours habité à Saint-Gilles. Ses parents étaient cultivateurs et elle est la dernière d'une famille de six enfants. Elle s'est mariée à Aimé Hamel, lui aussi cultivateur, le 12 juin 1945. Elle a eu sept enfants dont six filles et un garçon: Pauline, Solange, Diane et Yvan ainsi que Lorraine, 20 ans, Réjeanne, 15 ans et Johanne, 20 ans, qui sont toutes trois décédées lors d’un terrible accident qui a eu lieu le 5 décembre 1971; le pire moment de sa vie. Le 17 novembre 1992, son mari est mort des suites de problèmes cardiaques. Aujourd'hui, Mme Hamel est l'heureuse grand-mère de sept petits-enfants et est cinq fois arrière-grand-mère. Elle a toujours été impliquée dans sa communauté en étant membre des rencontres amicales et des femmes chrétiennes pendant plusieurs années et depuis 45 ans, elle est membre de l'âge d'or et de la FADOQ. Elle fut surtout présente pour son mari et ses enfants tout au long de sa vie.

 Alexandre Demers : un parcours exceptionnel

 Ce jeune joueur de hockey est originaire de Laurier-Station (photo 3). Dès l’âge de 15 ans, après son passage dans le midget AAA avec le club de Lévis, il fait le saut dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec avec les Voltigeurs de Drummondville. Pendant ses années à Drummondville, il poursuit sa formation au cégep de l’endroit. Par la suite, il déménage à Trois-Rivières, pour jouer avec Les Patriotes de l’Université du Québec à Trois-Rivières. À la fin de sa cinquième saison, il part pour la France avec son amie, Tanya Desmarais. Tous les deux tombent en amour avec l’Europe. À leur retour au pays, ils font leurs bagages et repartent pour la France où Alexandre reprend sa carrière sportive en jouant pour des clubs de hockey européens. Il a emménagé à Nantes et Briançon, une ville située dans les Alpes. Ce séjour va durer sept ans, ce qui leur a permis de visiter presque tous les pays d’Europe.

Fait important à noter, dans la majorité des clubs dans lesquels il a évolué (européens ou québécois), il a eu le privilège de porter le C sur ses chandails sportifs. Tiraillé entre l’Europe et le Québec, le jeune couple est confronté à la réalité et doit revenir au Québec. Alexandre est privilégié, puisqu’un ex-coéquipier, Louis Leblanc, lui propose un nouveau travail dans l’entreprise de son père, Le Groupe Leblanc. Depuis deux ans, Alexandre partage son temps entre son travail et sa famille, composée de deux jeunes filles âgées de 5 et 7 ans et de sa conjointe, Tanya.

 Un gars de chez nous …

L’abbé Raymond Desrochers (photo 4), 77 ans, natif de Saint-Flavien, est l’aîné d’une famille de 13 enfants. Jeune prêtre, il est parti en mission étrangère au Japon et en Indonésie jusqu’à son retour au pays en 2008. Dès son arrivée, il s’installe à Montréal, assigné à la formation de missionnaire laïque. En 2016, il a déménagé dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve en s’impliquant dans la communauté, auprès des personnes défavorisées en œuvrant à la Maison du Père et comme bénévole au sein de plusieurs associations sociales. Au cours des dernières années, il est intervenu pour visiter des détenus dans les prisons montréalaises. Pendant la pandémie, la première et la deuxième vague, il s’est rendu à maintes reprises au Camping de Notre-Dame pour rencontrer des gens sans-abri qui vivaient sous la tente. Il s’est même fait quelques amis.

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