«En ce moment, on a l’impression que ça va bien, mais en réalité, il y a deux courbes et c’est trompeur. On a la courbe de la souche ancienne qui continue de descendre, mais en dessous, on a la courbe du variant britannique qui monte», a expliqué Christian Dubé.

En effet, la Santé publique constate que le nombre de cas du variant britannique notamment, augmente rapidement dans la région de Montréal. Selon le ministre de la Santé, 12 à 15 % des cas positifs sont des variants en ce moment, c’est pourquoi ce dernier rappelle qu’il faut se méfier du plateau sur lequel la province se trouve.

«Si la semaine prochaine ça monte encore, ça peut devenir très dangereux. Je vais peser mes mots, mais on a peur de cette situation-là», a soutenu M. Dubé.

Les pharmaciens en renfort pour la vaccination

Le gouvernement provincial s’est entendu avec «plus de 1 400 pharmaciens propriétaires» afin qu’ils viennent en aide à la vaccination de masse. À compter du 15 mars, il sera possible de se faire vacciner dans certaines pharmacies du Québec sur rendez-vous.

Christian Dubé a indiqué que des détails viendront dans quelques jours, mais que l’opération devrait débuter dans la région de Montréal avant de s’étendre dans les autres régions du Québec.

Quelques rappels des consignes concernant la vaccination

Le ministre de la Santé a rappelé que chaque région a sa propre situation épidémiologique et c’est selon cette dernière que la vaccination de masse se déploie, c’est ce qui explique la différence de l’âge requis pour être vacciné. M. Dubé a demandé aux personnes qui peuvent se faire vacciner de s’assurer d’avoir un rendez-vous avant de se présenter, de n’arriver que cinq à dix minutes avant ledit rendez-vous, qu’un seul accompagnateur par personne de plus de 70 ans est accepté et de faire preuve de flexibilité lors de la prise de rendez-vous.

Questionné à ce propos, le ministre de la Santé a expliqué que le gouvernement s’assurera d’accommoder les personnes qui ne peuvent pas se déplacer par elles-mêmes afin qu’elles puissent recevoir le vaccin. «Pour les personnes qui ne pourront pas se déplacer, elles se verront offrir du transport ou nous allons nous déplacer (chez eux au besoin)», a-t-il souligné.