«Je suis venu voir ma collègue Isabelle parce que pour nous, c’est important de faire du terrain, d’être près des gens et de leurs préoccupations. On sait que les parents, ici, cherchent des places en CPE pour leurs enfants.»
Cette visite a permis au ministre sortant de venir prendre le pouls de ce qui se passe dans l’installation et il en ressort très satisfait.
«Nous avons rencontré la directrice qui est hyperactive avec son équipe et on aime ça. Elles nous aident à combler la pénurie de places en ce moment. Elles ont trois projets [sur la table]. Nous sortons de cette rencontre la tête pleine de commentaires positifs et constructifs», a-t-il poursuivi.
Par ailleurs, il estime que le plan de match que s’est donné le gouvernement sortant pour accélérer la création de places à 8,70 $ par jour donne des résultats. «Nous avons déjà la meilleure année depuis 8 ans et l’année n’est pas encore terminée. Nous en sommes à la moitié de l’année financière et si la tendance se maintient, on risque d’avoir la meilleure année depuis 19 ans. Ça veut dire que de la vitesse on en prend», a rajouté M. Lacombe.
Sur le terrain, rappelle Isabelle Lecours, cela s’est traduit par la création de plusieurs places dans la circonscription. «Durant le dernier mandat, on a annoncé plus de 350 places qui sont en train d’être développées et qui seront disponibles en 2023. De mon côté, j’ai travaillé avec les deux MRC pour développer des places en milieu familial parce que c’est plus rapide : 10 dans la MRC de Lotbinière et 20 dans les Appalaches. Ça va bon train.»
Quant à la promesse du Parti conservateur du Québec (PCQ) de donner aux familles 200 $ par semaine par enfants en âge d’aller au CPE, Mathieu Lacombe, n’est pas convaincu.
«Ce que souhaitent les parents, c’est d’avoir des places à 8,70 $, ce n’est pas d’être payé pour rester à la maison, ce n’est pas d’abolir le financement des CPE et des garderies. De notre côté, on soutient les projets de CPE et de garderie. De l’autre, le PCQ dit aux parents qu’il coupera le financement de CPE et leur donnera 200 $ par semaine par enfant. Ça veut dire des factures quatre fois plus chères pour les parents, au mieux, et au pire, ça veut dire que des garderies fermeront leurs portes parce qu’elles n’auront plus assez d’enfants pour les maintenir ouvertes», a-t-il conclu.