mercredi 20 août 2025
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Une première expérience européenne pour Noémie Charest

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Photo : Courtoisie - Daan Van Overveld

14 août 2025 06:57

La cycliste lévisienne Noémie Charest a participé à la Watersley Ladies Challenge, une course de niveau international de cyclisme junior aux Pays-Bas, du 25 au 27 juillet. Cet événement fait partie de la Coupe des nations, soit le plus haut niveau possible pour des cyclistes U19, c’est-à-dire en-dessous de 19 ans.

Pendant ces trois jours de compétitions, 27 équipes entre 5 et 6 athlètes représentant près de 20 nations se sont affrontées pour les trois étapes du parcours, soit l’épreuve contre-la-montre, la course en peloton et la course animée et sélective.

Pour Noémie Charest, c’était une première expérience de compétition internationale, elle qui, à l’âge de 17 ans, était une des plus jeunes athlètes de la compétition. Si l’expérience était différente des courses au Québec, Noémie Charest a beaucoup appris en compétitionnant en Europe.

«Ça fait peur au début, parce que ça court raide et que les filles sont habituées à ça, explique la cycliste. Depuis qu’elles font du vélo, elles sont beaucoup à courir sur le même parcours. Au Québec, on est 20 en même temps, voire 40 pour les grosses courses. Il y a aussi un niveau de danger élevé sur les routes. Ici, il y a des matelas partout pour éviter les blessures, alors que là-bas, ils nous font rentrer sur des routes où il y a à peine un véhicule qui passe sur la largeur. Il y a beaucoup d’obstacles dans les descentes. Les filles dépassent carrément par le champ pour remonter des positions. C’est vraiment différent d’ici.»

La difficulté de terminer la compétition

Malgré une expérience plus difficile que lors de ses courses habituelles, Noémie Charest a fait bonne figure lors de la compétition, alors qu’elle a fait partie des 97 cyclistes qui ont complété l’événement sur 152 athlètes qui y participaient. Elle est d’ailleurs une des deux athlètes de l’équipe québécoise à avoir terminer toutes les étapes de la course.

Effectivement, des chutes ou des blessures ont empêcher certaines participantes de terminer les épreuves, alors que d’autres cyclistes ont été éliminées à la troisième étape comme elles n’étaient pas assez rapides. Les athlètes devaient être à moins de cinq minutes de distance de la meneuse, pour passer à l’étape suivante.

«Comme les routes étaient dangereuses et étroites, on nous avait mis un time cut de cinq minutes derrière la première, ce qui n’est pas beaucoup, puisqu’on a habituellement droit à 20 ou 30 minutes. Ça fait des pelotons qui s’étirent, donc c’est dangereux. Juste le fait de finir la course, ça me rend fière. À la première course, on m’avait dit que ce circuit était le bordel. On m’a prévenue qu’il y aurait des chutes et que je devais m’attendre à tomber. Juste de finir dans ce court laps de temps qu’on avait, c’est vraiment bien», souligne Noémie Charest.

Pour la première étape, les athlètes internationales avaient droit d’utiliser un vélo spécifiquement conçu pour la course contre-la-montre, alors que le Canada interdit ces équipements chez les U19 pour des raisons de sécurité. La Lévisienne a donc terminé au 133e rang en utilisant son vélo de course. Elle a toutefois réussi à se placer 98e à la deuxième étape et 86e à la troisième.

La suite
Pour celle qui a commencé la compétition de cyclisme à l’âge de 8 ans, la suite de son parcours n’est pas tout à fait claire. Alors qu’elle entame des études en sciences naturelles au cégep afin d’éventuellement entrer en médecine à l’université, elle poursuit sa discipline comme étudiante-athlète. Elle espère néanmoins accéder aux prochains mondiaux.

«L’an prochain, les mondiaux sont à Montréal, donc le Canada devrait apporter plus de filles qu’à l’habitude aux championnats du monde. En étant à ma deuxième année U19, j’espère que ça sera possible d’y accéder», lance Noémie Charest.

 

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