«Il y a des intervenants de l’école Pointe-Lévy qui se sont déplacés pour aller arrêter la bagarre qui se déroulait et par la suite, nous avons fait la gestion des élèves qui étaient impliqués dans la situation de façon plus intense», a rapporté le directeur général adjoint du Centre de service scolaire des Navigateurs (CSSDN), Éric Pouliot.
Une vidéo de l’événement qui circule sur Internet démontre un attroupement de jeunes autour de ce qui semble être une bagarre entre deux ou trois élèves. Selon le directeur général adjoint, cette dernière aurait débuté à la suite d’un message échangé en classe entre deux élèves.
«Au départ, c’était deux élèves qui s’expliquaient par rapport à un malentendu ou une situation qui a dégénéré et s’en est venu aux coups. Par la suite, il y a d’autres élèves qui sont intervenus là-dedans», a indiqué Éric Pouliot.
Des élèves de l’école Champagnat et de l’école Pointe-Lévy ont été identifiés par le CSSDN. Trois élèves ont subi des suspensions d’une ou deux journées et sont depuis lundi normalement tous de retour en classe.
«Chaque fois qu’il y a une suspension, ça implique un retour avec une rencontre avec les parents. Lors de cette rencontre-là, on détermine les mesures d’accompagnement ou les mesures d’encadrement qu’on met en place pour aider l’élève, soit la victime ou l’élève qui a initié la situation pour éviter que ça se reproduise», a expliqué Éric Pouliot.
Lors de l’altercation, des blessures mineures ont été rapportées chez les élèves impliqués qui ont visité l’infirmière-école de Pointe-Lévy, mais à la connaissance du CSSDN, aucun élève n’a dû être transporté en centre hospitalier.
À la suite de l’intervention entre autres de la policière-école, le Service de police de la Ville de Lévis (SPVL) mène une enquête en lien avec la bataille.
Le maire de Lévis, Gilles Lehouillier, questionné lors de la mêlée de presse qui précédait le conseil municipal du 9 septembre, a souligné que «c’est assez effrayant et ça démontre à quel point il faudra multiplier les interventions pour assurer la sécurité de nos jeunes». Ce dernier a aussi conclu ce sujet en indiquant qu’une présence policière plus grande pour inciter les gens à la civilité pourrait être de mise.