dimanche 6 juillet 2025
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Syndicat national des traversiers du Québec - CSN

10 jours de grève pour la Traverse Québec-Lévis déclenchés ce matin

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Photo : Archives - Gilles Boutin

04 juil. 2025 04:08

Le Syndicat national des traversiers du Québec – CSN a entamé 10 jours de grèves jusqu’au 14 juillet à 6h, ce 4 juillet, aux traverses de Québec-Lévis et Matane-Baie-Comeau-Godbout et à l’atelier de réparation navale de Québec.

«Pour nous, la grève, c'est vraiment le moyen de pression ultime. On aurait préféré régler bien avant aujourd'hui, mais la Société des traversiers du Québec (STQ) s'est traîné les pieds tout au long de notre négociation et on ne figure pas dans les priorités du gouvernement. On le répète encore : on est sans convention collective depuis le 1er avril 2023 et on en est à notre troisième année sans augmentation salariale, à assumer l'inflation démesurée des dernières années. Même si presque tous les autres salariés du gouvernement ont réglé, le secrétariat du Conseil du trésor (SCT) ne semble toujours pas pressé de conclure notre négociation», a martelé Patrick Saint-Laurent, président du syndicat.

Le syndicat en a profité pour lancer quelques flèches à la partie patronale mentionnant que «si vous cherchez des responsables de cette grève-là, on vous invite à interpeller la STQ et le SCT».

Rappelons que le Syndicat national des traversiers du Québec – CSN est affilié à la Fédération des employées et employés de services publics, au Conseil central du Bas-Saint-Laurent – CSN et au Conseil central de Québec-Chaudière-Appalaches – CSN et regroupe 200 membres travailleurs aux traverses Québec-Lévis et Matane-Baie-Comeau-Godbout ainsi qu’à l’atelier de réparation navale de Québec.

«Pour la CSN, il y a clairement une crise dans le transport au Québec. Au lieu de s'y attaquer et de planifier un financement adéquat pour bien rémunérer les salariés et bâtir des infrastructures durables, qui offriront un service fiable à la population, le gouvernement préfère engloutir des milliards dans un projet de troisième lien de plus en plus critiqué, ce qui ne fait qu'aggraver la situation. Il serait temps qu'on investisse l'argent de la population aux bons endroits, ce qui implique, entre autres, d'offrir de bonnes conditions aux travailleuses et aux travailleurs de la STQ», a déploré François Enault, premier vice-président de la CSN.

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