Les statistiques sur le territoire lévisien ont été déterminées à partir d’un échantillon de 250 personnes. Selon le questionnaire, ce sont 88 % des répondants qui disent avoir confiance envers le service de police ainsi que 95 % qui se sentent en sécurité dans la ville.
«Nous sommes très contents et très fiers de nos résultats. Nous tenons à souligner le travail de nos policiers sur la patrouille, aux enquêtes, à tous les niveaux et de tous les autres employés qui ont fait la clé de ce succès», se réjouit David Patry, inspecteur-chef au SPVL.
Au niveau des énoncés qui étaient à répondre par les citoyens questionnés, ceux-ci ont pu notamment s’exprimer au sujet de l’efficacité dans la prévention de la criminalité, de la rapidité de réponse aux demandes d’aide des citoyens, de l’équitabilité envers chaque citoyen, de l’appui envers les agissements généraux des policiers et de la présence dans la communauté. À tous ces sujets, les répondants ont été satisfaits à plus de 80 %.
Où le service de police municipal aurait à s’améliorer, selon les réponses au sondage, serait au niveau de l’information. En effet, à l’énoncé «Mon service de police m’informe de manière suffisamment claire et pertinente des opérations policières et de ses réalisations pour combattre la criminalité», ce sont 53 % qui se sont dit en accord.
À l’énoncé «Mon service de police m’informe de manière suffisamment fréquente des opérations policières et de ses réalisations pour combattre la criminalité», le pourcentage descend à 50 %.
Pour David Patry, il est difficile pour l’instant de décortiquer ces chiffres. Le SPVL a d’ailleurs demandé plus de détails afin de mieux comprendre ces derniers. Notons que les statistiques touchant l’information ne sont pas «moins bonnes» au SPVL que dans les autres services de police municipaux, alors que cette tendance se voit partout au Québec.
«On n’a pas fait encore l’analyse de ces chiffres, mais la chose à laquelle on peut penser, c’est quand on fait des communications aux médias en lien avec les faits divers, on ne peut pas toujours commenter les situations. Les gens ont peut-être l’impression que la police cache des choses, mais légalement on est contraint par des règles. Ça peut laisser croire aux gens que la police ne communique pas assez alors qu’on communique ce que nous pouvons», explique David Patry.
Les statistiques de l’année 2024 sont assez similaires à celles de 2025, ne créant pas d’écart majeur sur aucun des sujets abordés dans le sondage, voyant une légère amélioration à l’égard de la satisfaction sur plusieurs énoncés présentés par le ministère.