Dirigée par la professeure au département des sciences de la santé de l’UQAR au campus de Lévis, Mahée Gilbert-Ouimet, la chaire a procédé à la réalisation de travaux en lien avec le développement de maladies chroniques d’origine physique et psychologique, en tenant compte des différences liées au sexe et au genre depuis 2020. 

D’autres travaux de la chaire ont exploré des problèmes de santé rarement étudiés dans ce domaine comme la rigidité artérielle, le prédiabète, les blessures morales et la dysfonction cognitive. Un outil numérique a également été codéveloppé par l’équipe de la chaire afin de soutenir les milieux de travail dans leurs efforts de prévention et de réduction des risques psychosociaux touchant leurs employés.

«Les travaux de la professeure Gilbert-Ouimet et de son équipe sont reconnus à l’échelle tant nationale qu’internationale. Ces travaux ont d’ores et déjà contribué à la prévention de maladies chroniques et à la révision de politiques publiques. Nous la félicitons par conséquent pour le renouvellement de sa chaire de recherche et pour son engagement soutenu», indique le recteur de l’UQAR, François Deschênes.

Ce sont une cinquantaine d’articles de la professeure Mahée Gilbert-Ouimet qui ont été publiés dans diverses revues scientifiques au cours des cinq dernières années.

Le renouvellement de la chaire de recherche de l’UQAR est accompagné d’un budget de 500 000 $ sur cinq ans. Une quinzaine d’étudiants prendront également part aux prochains travaux.

«Les travaux qui seront menés au cours des cinq prochaines années vont permettre l’intensification de la prévention des problèmes de santé chroniques par la réduction des risques psychosociaux au travail», conclut Mahée Gilbert-Ouimet. «Les employeurs du Québec devront d’ailleurs intégrer ces risques dans leurs plans de prévention dès l’automne prochain avec la modernisation du régime de santé et de sécurité au travail».