Rappelons que la Fête des oiseaux était un événement et un mouvement qui a rassemblé de nombreux citoyens et artisans de la culture de 1975 à 1986 autour d’un objectif : sauver l’église anglicane de la rue Wolfe.
Aujourd’hui connus sous le nom de L’Anglicane et du Centre d’exposition Louise-Carrier, animés par Espace DCL, les deux bâtiments sont toujours sur pied et continuent d’accueillir des événements culturels.
«Nous avions trois objectifs avec les retrouvailles. C’était d’envoyer un message aux gens qui ont été bénévoles et aux artisans qui ont contribué à la fête, de souligner le fil conducteur qui était l’importance de maintenir la qualité de l’environnement et la protection du patrimoine architectural et de saluer l’esprit avant-gardiste de certaines personnes qui ont vu le potentiel de ce lieu», a rappelé Réjean Bernard, président du conseil d’administration de la fête de 1979 à 1980, premier directeur général de la Corporation du centre d’art de Lévis et l’un des instigateurs des célébrations du 50e anniversaire.
Sur place pour l’occasion, le maire de Lévis, Gilles Lehouillier, a profité de la fin des festivités pour remettre la statuette du Chevalier de Lévis à trois des responsables de cet anniversaire : Réjean Bernard, Pierre Mercure et Gilles Lemieux.
Ces derniers, soulignant le fait que la Fête des oiseaux ne serait probablement pas commémorée dans 50 ans, ont exprimé leur souhait qu’Espace DCL assure le maintien de la plaque pour pérenniser le travail qui a été fait à l’époque.