D’entrée de jeu, Gilles Lehouillier a profité de l’occasion pour remercier la population lévisienne et son dynamisme, grâce à qui il a «eu l’honneur de réaliser des belles choses». Sa plus grande fierté, c’est de quitter avec un taux de popularité élevé auprès de la population.

«Même après trois mandats, je suis à peu près à 72 % de popularité selon le sondage SOM-Le Soleil. C’est ma plus grande fierté, parce que je quitte vraiment avec le sentiment du devoir accompli et celui d’avoir travaillé avec la collectivité lévisienne. Je suis né dans un milieu modeste, j’ai franchi tous les échelons et je ne les ai pas franchis seul. Je l’ai fait avec l’aide et l’appui indéfectible de la population lévisienne. Ce sont des gens extraordinaires à Lévis. Je peux vous dire une chose, accompagner une population comme celle de Lévis, c’est la plus belle chose qui ne peut pas arriver», lance émotivement le maire.

Il a aussi salué toute l’équipe des élus municipaux, avec qui il a apprécié collaborer, même lorsqu’ils faisaient partie de l’opposition.

«Il faut avoir présent à l’esprit l’intérêt de la collectivité, tout le temps, c’est fondamental, soutient Gilles Lehouillier. Un des éléments les plus importants quand on est maire d’une ville, c’est la capacité et la volonté de développer autour de la table du conseil municipal des consensus. Et ce, même dans le cadre d’un conseil municipal où il y a des oppositions. Je le dis, parce que ça va être important pour l’avenir.»

Les projets marquants

Parmi les projets marquants du premier citoyen, celui qui l’a rendu le plus fier est la construction navale. Si son désir de redonner le fleuve aux citoyens a toujours été au cœur de la vision de Gilles Lehouillier, le développement de la construction navale le long du Saint-Laurent fait également partie de son legs.

«La construction navale à Lévis va devenir ce qu’a été pendant les 25 à 30 dernières années l’aérospatiale à Montréal. Les gens ne voient pas encore l’ampleur du développement que va apporter la construction navale à Lévis», ajoute le maire.

En plus de la construction navale, Gilles Lehouillier s’est targué d’avoir participé à l’ascension de Lévis à titre de ville la plus heureuse du Québec parmi les grandes municipalités, de ville la plus sécuritaire et offrant la meilleure qualité de vie au Québec, de la première ville au chapitre de la vitalité économique et de ville avec le meilleur taux d’emploi au Canada.

À son bilan s’ajoutent la mise en valeur du fleuve et de ses affluents, le développement des 10 grands parcs urbains et la mise en valeur de près de 300 parcs de quartier, la mise à niveau des équipements sportifs, communautaires et culturels, l’amélioration des infrastructures de mobilité urbaine, la bonification importante du réseau cyclable ainsi que l’appui essentiel au développement communautaire.

Le troisième lien

S’il a mis en valeur le travail de son administration au niveau de la mobilité pour le réaménagement du boulevard Guillaume-Couture en boulevard urbain ainsi que pour l’élargissement de l’autoroute 20 en direction est, Gilles Lehouillier croit fortement que la Ville de Lévis doit maintenir les efforts pour obtenir un nouveau lien interrives. Il croit d’ailleurs que c’est un échec majeur du gouvernement provincial actuel.

«Je pense que le gouvernement aurait dû confier à une firme davantage indépendante les études liées à la nécessité d’un lien autoroutier entre les deux rives. Malheureusement, c’est le gouvernement de la Coalition Avenir Québec (CAQ) lui-même qui a brûlé le projet. C’est devenu, pour l’ensemble du Québec, un exemple de l’incapacité de la CAQ à réaliser ses engagements», déclare le maire de Lévis.

La suite

Bien que quelqu’un prendra son poste le 2 novembre prochain, Gilles Lehouillier est convaincu que la prochaine personne à la mairie de Lévis partira sur des bases solides. S’il concède que le ratio d’endettement de la Ville soit à surveiller, il affirme qu’il laisse Lévis dans une «excellente situation financière».

Il également mentionné qu’il avait confiance en la relève à la mairie et que celle-ci devait utiliser le dynamisme de la collectivité pour assurer la vitalité de la Ville.

«On a mis en place les outils nécessaires pour hisser la Ville de Lévis au rang des grandes villes. Lévis n’est plus une banlieue. Lévis n’est plus la rive-sud de Québec. Lévis est maintenant une ville qui stimule sa propre croissance», clame Gilles Lehouillier.