La contribution du ministère du Tourisme à Tourisme Chaudière-Appalaches s’élève à 490 000 $. De son côté, l’organisation bonifie l’enveloppe de 400 000 $.
Cette somme, issue de la reconduction de l’Entente de partenariat régional et de transformation numérique en tourisme, permettra de financer des projets touristiques dans l’ensemble de la Chaudière-Appalaches.
«C’est un programme qui a été instauré il y a quelques années et qui visait justement à donner des leviers financiers à l’ensemble des régions du Québec et un peu de liberté quand à la priorisation économique et touristique du milieu», a soutenu Amélie Dionne.
Ces projets devront toucher soit les attraits, activités et équipements, la structuration de l’offre touristique régionale, l’hébergement, les festivals et événements, les études et services conseils ou le développement numérique.
La précédente entente a permis de financer la réalisation de 50 projets qui ont généré des investissements de plus de 30 M$. Le Domaine Joly-De Lotbinière a reçu des fonds pour la refonte de son site Internet harmonisé avec sa nouvelle image.
Pour la ministre Dionne, il s’agit d’argent bien investi. «Je pense que le tourisme est un secteur économique à part entière. On parle au Québec de plus de 420 000 emplois. C’est plus d’emplois au Québec qu’en Ontario. C’est plus de 18 G$ de recettes touristiques, dont 4,4 G$ en devises étrangères. Donc, c’est un secteur névralgique pour notre économie. Nous on gère la croissance et beaucoup de régions ont battu des records cet été.»
Pour sa part, le président de Tourisme Chaudière-Appalaches, Jean-François Lachance, a voulu rappeler aux élus et nouveaux élus municipaux que le tourisme est un levier économique qu’il ne faut pas sous-estimer. «On se casse la tête pour attirer des familles, de nouveaux résidents, de nouvelles entreprises, mais c’est difficile avec les règlements de zonage. Les permis, c’est coûteux. On se casse la tête pour construire en hauteur, mais n’oubliez pas que le tourisme ne nécessite pas de permis et que vous n’avez pas besoin de dézonage. C’est de l’argent neuf qui entre dans vos régions.»
L’industrie touristique en Chaudière-Appalaches regroupait, en 2024, plus de 960 entreprises qui généraient plus de 16 000 emplois. «Je suis très heureux d’où nous sommes rendus. Les gens restent maintenant en Chaudière-Appalaches», a renchéri M. Lachance.