«Nous demandons aux candidates et candidats, qu'ils se présentent au poste de maire ou de conseiller municipal, de se saisir de nos préoccupations et d'appuyer les demandes des producteurs acéricoles. La production de sirop d'érable, c'est bien plus qu'un élément phare de notre patrimoine culturel. L'acériculture enrichit nos régions et permet l'occupation dynamique du territoire. Les acériculteurs et acéricultrices du Québec agissent comme des gardiens de nos forêts en adoptant des pratiques d'aménagement forestier durables», a argué Luc Goulet, président des PPAQ.
L'association a rappelé qu'elle veut que les érablières aient un taux de taxation distinct «pour alléger le fardeau fiscal, toujours plus lourd, des érablières». Les acériculteurs réclament également un cran d'arrêt à la «règlementation contraignante relative aux normes d'abattage des arbres, qui est trop souvent mal adaptée à leur réalité». Ils prient aussi les candidats de joindre leur combat pour que cesse la prise en compte du contingent acéricole dans la fixation du rôle d'évaluation foncière des érablières.
«Le contingent acéricole est un outil de travail, comme la tubulure, l'évaporateur ou le tracteur. Cette hausse des avis d'imposition des érablières représente un fardeau supplémentaire qui affecte la rentabilité des entreprises acéricoles. Pour certaines érablières, on parle d'une augmentation de taxe qui peut frôler les 100 %. C'est inacceptable», a illustré M. Goulet.
Les PPAQ ont rappelé que l'impact économique de l'acériculture sur le produit intérieur brut (PIB) du Québec est estimé à plus de 1,2 G$ par année, crée 12 582 emplois à temps plein et apporte des revenus de taxation de 235 M$ pour le Québec et le Canada.