La dauphine de l’actuel maire de Lévis, Gilles Lehouillier, s’est dite «très fière du travail accompli par (son) équipe» et de sa campagne «respectueuse, positive et basée sur des faits et des engagements clairs». Elle en a d’ailleurs profité pour témoigner des bons coups de son parti dans les dernières années.
«C’est nous qui avons fait le cadre financier pour le futur. C’est nous qui avons fait la construction de 680 nouveaux logements sociaux. C’est nous qui avons travaillé d’arrache-pied pour la récupération du 15 $ d’immatriculation qui allait à Québec. C’est nous qui avons donné accès au fleuve et à ses affluents. Le quai Paquet est un très bel exemple ainsi que le parc de la Pointe-Benson», lance Isabelle Demers.
La candidate à la mairie a aussi réitéré le désir de son parti de plafonner les taxes à l’inflation pour les quatre prochaines années, à implanter des projets structurants que la Ville a les moyens de payer, de poursuivre l’ajout de voies réservées aux autobus sur le boulevard Guillaume-Couture, d’améliorer l’offre des infrastructures sportives et culturelles, notamment grâce au soutien pour la construction d’un amphithéâtre de trois glaces, ainsi que d’améliorer la sécurité de la Ville.
Présence de Gilles Lehouillier sur le terrain
S’il n’est pas présent dans les médias pour l’appuyer, la cheffe de LF10 a confirmé que Gilles Lehouillier et elle travaillait régulièrement ensemble pour la faire élire à titre de mairesse de Lévis.
«Il l’a déclaré, il ne voulait pas jouer à la belle-mère, insiste Isabelle Demers par rapport à la présence de Gilles Lehouillier sur le terrain. Gilles a fait ce qu’il avait à faire dans la campagne. Personnellement, Gilles a été très présent avec moi.»
Une dette bien gérée
Isabelle Demers a également mentionné qu’elle a observé la satisfaction de la population par rapport à son parti lors de sa campagne. Questionnée à savoir si la dette était une tache sur le dossier de LF10 dans les dernières années, Isabelle Demers a assuré que celle-ci était sous contrôle.
«Ça fait des mois qu’on est sur le terrain et je vous dis que les gens sont satisfaits de ce qu’on a fait, indique-t-elle. On est des gens responsables. Là, vous me dites que la dette n’est pas en contrôle. Moi, je vous dis qu’après un an de cadre financier, on a déjà fait mieux que ce qui était prévu au niveau de la dette. La dette elle est sous contrôle à la Ville de Lévis et le cadre financier et possiblement que d’ici les quatre prochaines années, parce qu’on a fait un cadre financier sur cinq ans, on va se rendre en 2030 mieux que ce qui était prévu par la firme privée qui nous a accompagnés. Alors moi je fais confiance aux experts, on travaille fort sur le terrain et, répétez-le, la dette elle est sous contrôle à la Ville de Lévis.»
Des attaques à ses adversaires
Isabelle Demers a aussi tenu à critiquer certains aspects de la campagne de ses adversaires, notamment les «projets vides» de Steven Blaney, chef de Prospérité Lévis et candidat à la mairie, dont la «notoriété ne suffit pas».
«Monsieur Blaney n’a rien proposé aux citoyens de la Ville de Lévis, à part aller chercher les Jeux du Québec en pensant qu’une subvention de 5 M$ qui les accompagne allait tout régler sur le territoire de la Ville. La surprise, c’est que ça ne règlera pas tout. C’est la seule proposition concrète qu’il a faite pour les citoyens de la Ville de Lévis, alors, pour moi, son programme il est vide. J’ai l’impression qu’il a fait une campagne en essayant de s’approprier les réalisations de LF10. Moi, je vous dis ce matin, la continuité elle est ici dans l’équipe», souligne-t-elle.
La candidate à la mairie a également demandé des excuses à Serge Bonin, chef de Repensons Lévis et candidat à la mairie, pour avoir accusé LF10 d’avoir dilapidé les fonds du service de proximité.
«Ces fonds-là, dans les quatre dernières années, ont été donnés à des organismes reconnus de la Ville pour des travaux qui ont été faits et des aménagements qui ont été faits de leur part. Pour moi, c’est très important. Notre équipe, quand on aide des organismes du milieu à avancer dans leurs projets, on ne dilapide pas des fonds, on accompagne les acteurs du terrain», clame Isabelle Demers.