Accompagné de plusieurs des candidats de PL, Steven Blaney est donc revenu sur ses engagements de la campagne.

Ainsi, il a rappelé l’importance d’une levée hâtive du moratoire sur la construction «pour redonner de la prévisibilité à tous les artisans de la construction et du dynamisme lévisien».

«Le moratoire, c’est une épée de Damoclès qui menace notre capacité à offrir des habitations et des services de proximité, tant à nos jeunes, nos familles et nos amis, a imagé le chef du parti. On sait que les solutions existent. Dès le 3 novembre, on a l’intention de se pencher là-dessus si les gens nous confient les rênes de la ville.»

Il compte aussi travailler sur des partenariats avec le milieu, comme par exemple, celui en cours entre la Ville de Lévis et Mouvement Sportif Lévis pour la construction d’un complexe multifonctionnel de 5 000 places.

Le candidat à la mairie a également rappelé l’importance de s’attaquer à la criminalité et à la violence urbaine, notamment dans le quartier du Vieux-Lévis. Puis, il a insisté sur l’importance de la «rigueur fiscale et l’attention de faire en sorte que chaque dollar investi le soit comme si c’était le nôtre».

«La Ville a un ratio d’endettement élevé et des infrastructures à remettre à niveau. Ce sont de grands défis, qui ne sont pas insurmontables, mais je suis fier d’être entouré d’une équipe compétente pour relever ces défis. Au lendemain du vote, nous serons prêts à agir pour préparer le budget et on a l’intention de faire en sorte que la hausse des taxes soit inférieure à l’inflation», a mentionné Steven Blaney, qui ne propose pas de cadre financier puisqu’il juge qu’il ne possède pas les données suffisantes pour le moment.

Celui qui propose de poursuivre les voies réservées sur le boulevard Guillaume-Couture a terminé la liste de ses engagements en rappelant que la mobilité est au cœur de ses priorités.

Réponse aux critiques

L’aspirant maire a également répondu aux récentes critiques de ses adversaires, alors qu’Isabelle Demers (LF10) a qualifié ses engagements de «projets vides» et que Serge Bonin (RL) a abordé dans le même sens, tout en affirmant qu’il a misé sur sa notoriété.

«On a des formations qui sont dans la pensée magique ou dans le pessimisme. Nous, on propose une vision et ça a été notre message de faire une campagne constructive. Prospérité Lévis, on se considère comme l’équipe du réalisme et de l’action. Tout au long de la campagne, nous avons proposé une vision claire et un plan concret pour agir. […] Un exemple de ça, c’est le stade Georges-Maranda. Il y a des formations politiques qui proposent des millions de dollars pour de nouvelles installations. Nous, on a une vingtaine de pages d’engagements concrets comme de faire en sorte que le stade soit exploité avec une organisation à but non lucratif», a conclu Steven Blaney, qui affirme qu’il restera en politique municipale même s’il n’est pas élu le 2 novembre.