
En ce beau dimanche après-midi, Josianne et Michel profitent d’une promenade dans leur quartier adoré de Pintendre. En passant devant une maison à vendre, ils remarquent une affiche : Visite libre dimanche.
Pourquoi pas ? Ils songent justement à acheter, et cette maison semble pleine de potentiel.
À l’intérieur, ils rencontrent Ricardo, le courtier immobilier. Celui-ci leur demande s’ils sont représentés par un courtier. Non, répondent-ils, ils n’en ont pas. Ricardo leur explique alors qu’il représente le vendeur, avec qui il a conclu un contrat de courtage vente. Il ne peut pas les représenter, mais il peut les accompagner. En immobilier, cet accompagnement se nomme "traitement équitable". Il les informe aussi qu’ils peuvent, s’ils le souhaitent, se faire représenter par leur propre courtier.
Mais Josianne et Michel ne sont pas très réceptifs. Leur but pour l’instant est simplement de visiter. ET boom…c’est le coup de coeur ! La maison correspond à presque tout ce qu’ils recherchent. Ils décident de faire une offre, que Ricardo rédige avec eux après leur avoir fait signer, tel que requis tel que recommandé par l'organisme d'autoréglementation du courtage immobilier du Québec (OACIQ), un formulaire explicatif en lien avec le traitement équitable.
Le soir même, le vendeur propose une contre-offre sur le prix et la date de prise de possession. Rien de majeur : ils acceptent avec enthousiasme.
Ensuite arrive le moment de l’inspection… Le verdict tombe : un problème important avec le drain. Coût estimé : environ 10 000 $. Josianne et Michel demandent à Ricardo de renégocier le prix. Le vendeur accepte une baisse… de 5 000 $ seulement. Déçus, les acheteurs trouvent cela injuste. Ils ont l’impression que le courtier ne les défend pas.
Ricardo leur rappelle qu’il représente le vendeur, tel que mentionné dès leur première rencontre. Il leur a offert de les accompagner, mais pas de les représenter. Voyant qu’ils semblent douter, il les invite à en discuter avec son dirigeant d’agence.
Lors de l’appel, le dirigeant de l’agence leur explique que Ricardo a rempli son rôle tel qu’exigé par son code de déontologie : il a été transparent et professionnel. Il leur a offert la possibilité de se faire représenter par un autre courtier.
Josianne et Michel réalisent qu’ils ont agi trop rapidement. Par chance, la maison reste un coup de coeur et après réflexion, ils acceptent l’offre finale. Ils en tirent une leçon précieuse : Un coup de coeur, c’est super… mais être bien accompagné, c’est encore mieux !
Par Julie Larochelle

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