mardi 16 décembre 2025
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Vieux-Lévis

Un fleuron lévisien fête ses 80 ans

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Jérôme Chebli, co-propriétaire de McNeil Fleuriste depuis 2013 avec Johanne McNeil. Photo : Xavier Nicole

16 déc. 2025 08:20

Implanté au cœur du Vieux-Lévis depuis ses débuts, McNeil Fleuriste souligne cette année un jalon rare pour une entreprise locale, alors qu’il célèbre son 80e anniversaire.

La boutique de fleurs a traversé les époques, portée par plusieurs générations. C’est en 1945 que McNeil Fleuriste a été fondé par Robert McNeil et son frère. À ses débuts, il était installé au coin des rues Notre-Dame et Guenette. Un peu plus tard, l’épouse de Robert, Françoise, s’ajoute à l’équipe.

«Cinq ou six ans plus tard, ils sont arrivés dans l’ancien salon funéraire Gilbert & Turgeon, juste à côté (sur l’avenue Bégin). Puis, vers 1955, c’est à ce moment que le Fleuriste McNeil est arrivé dans la boutique actuelle, au 48, avenue Bégin. Ce sont des moments marquants de notre histoire et nous avons installé des photos de l’époque dans l’entrée pour que les gens voient ça», raconte d’abord Jérôme Chebli, petit-fils de Robert et actuel copropriétaire avec Johanne McNeil.

En 1985, l’entreprise passe dans les mains d’une nouvelle génération quand Joseph Chebli prend les rênes. Puis, en 2013, Jérôme Chebli et Johanne McNeil deviennent propriétaires de McNeil Fleuriste.

80 ans d’ancrage local

Aujourd’hui, la boutique offre un service clé en main, notamment pour des mariages, des funérailles, des événements corporatifs ainsi que pour des arrangements sur mesure.

Pour Jérôme Chebli, il était important de souligner le cap du 80e anniversaire puisque c’est un fait rare pour une entreprise locale qui est toujours au cœur de la famille. Par ailleurs, pour souligner cet anniversaire, l’entreprise a décidé, le 12 décembre dernier, de remettre des bouquets aux 80 premiers visiteurs. 

«80 ans pour une entreprise, qui est toujours dans le Vieux-Lévis, c’est important. Ça a traversé les époques, ça a traversé les crises, ça en a traversé des choses. Je pense que si mon grand-père et ma grand-mère étaient encore en vie, ils seraient très contents de voir tout ça. En plus, le Vieux-Lévis, c’est un beau quartier qui a eu ses hauts et ses bas, mais ça reste un beau quartier. Parfois, on a des personnes qui viennent et qui nous racontent qu’ils ont pris leurs bouquets de mariage ici il y a 50 ans. Ce sont de belles histoires», admet le copropriétaire. 

Pour ce dernier, le succès de la boutique est dû à sa façon de s’adapter aux différentes générations et surtout à son service à la clientèle qui permet de fleurir les moments de la population lévisienne depuis toutes ces années. 

«Le produit est beau et bon. On a aussi développé de bons contacts avec des producteurs. Il y a environ 50 % de nos fleurs qui sont canadiennes et on a des fleurs du Québec, beaucoup en saison! Pour le reste, c’est de la Colombie, de l’Équateur. Je pense aussi que le rapport qualité-prix (joue un rôle). Ce sont de très bonnes fleurs et on les vend environ cinq à six dollars de la tige. Quand j’ai commencé, il y a plus de 10 ans, on les vendait à ce prix-là. Malgré l’inflation, ça reste très accessible», souligne Jérôme Chebli.

Pour la suite, McNeil Fleuriste vise le cap du 100e anniversaire et demeurera attentif aux possibilités qui pourraient se présenter sur sa route. 

«C’est certain qu’on veut maintenir le format clé en main qu’on offre déjà. On ne sait pas les opportunités qui peuvent arriver, comme ouvrir un point de service quelque part à Lévis. On regarde pour des projets. Puis, éventuellement, j’ai quatre enfants, peut-être que quelqu’un sera intéressé à prendre la relève et se rendre au 100e», conclut Jérôme Chebli.

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