Dans le cadre des consultations publiques sur la planification pluriannuelle de l’immigration 2026-2029, les manifestants ont tenu à rappeler que le secteur manufacturier emploie près de 500 000 personnes au Québec et contribue à près de 12,3 % du PIB québécoise, tout en générant 86,1 % des exportations de biens de la province.
Selon les revendications des gens présents, la stabilité des entreprises manufacturières dépend des TET, puisqu’ils représentent une partie vitale de la main-d’œuvre régionale. 11 000 TET œuvrent actuellement dans les régions de la Chaudière-Appalaches, du Saguenay-Lac-Saint-Jean et du Bas-Saint-Laurent. Les restrictions fédérales et la «rigidité administrative» du Québec pourrait mettre en péril 1700 TET, 1600 emplois québécois et plus de 250 M$ de contrats à court terme.
En ce sens, les représentants économiques souhaitent travailler avec le gouvernement provincial pour mettre en place quatre mesures qui aideraient à stabiliser les entreprises manufacturières. Ces mesures visent à «offrir un statut durable à ceux qui s’enracinent ici, à reconnaître la valeur et la diversité de leur parcours, à adapter les règles à la réalité des régions et des modèles d’emploi ainsi qu’à améliorer la coordination administrative entre les gouvernements».
«Au cours des dernières années, les employeurs, les organismes économiques et les élus ont réussi à préserver la croissance malgré la rareté de main-d’œuvre. En Chaudière-Appalaches, le secteur manufacturier — qui génère près de 18 % des emplois régionaux — compte aujourd’hui 4 600 travailleurs étrangers temporaires essentiels à ses opérations. Mais la technologie seule ne suffit pas : l’avenir du manufacturier repose sur l’humain et la technologie, pas l’un sans l’autre», souligne Daniel Turcotte, président de la Table régionale des élus municipaux de la Chaudière-Appalaches, par voie de communiqué.