Pour l'humoriste qui se démarque par son humour absurde et son amour de l’art du stand-up, présenter son premier one-man show est l’occasion de récolter le fruit de tous ses efforts.

«C’est un peu le point culminant de toutes ces années de travail, affirme Jean-Michel Martel. Ça va bientôt faire huit ans que je baigne dans le milieu de l’humour, donc c’est une façon que ces années de travail portent fruit. Ce sont sept années de travail qui donnent ce résultat-là.»

Pour ce Lévisien qui s’est fait connaître grâce à une présence accrue sur les réseaux sociaux et à plusieurs nominations au gala des Olivier, c’est grâce à sa base de partisans qu’il est en mesure de proposer un spectacle solo.

«C’est la suite logique des choses de se faire connaître et, ensuite, de sortir son one-man show. Il faut se construire une base de fans pour convaincre le monde que ça vaut la peine de venir te voir, explique l’humoriste. Ceci dit, il y a quand même quelques curieux qui n’ont aucune idée de qui je suis et qui viennent voir le show. Parfois, ce sont des amis qui leur disent de venir voir le show. À chaque fois, ces gens-là sont agréablement surpris et viennent me voir après pour me dire qu’ils ont adoré leur découverte.»

Un humour absurde, mais accessible

Bien qu’il aime quand certaines personnes ne captent pas le niveau d’absurdité de ses blagues, Jean-Michel Martel ne souhaite pas offrir un spectacle qui plaira qu’aux habitués de son genre.

«Le show est très accessible. Il y a des vraies bonnes jokes qui font rire pour vrai. Ce n’est pas juste un délire sur l’acide incompréhensible dont personne ne poigne le niveau, assure-t-il en riant. Ce sont vraiment des bons gags rodés au quart de tour dans les soirées d’humour. Il y a beaucoup de gags qui sortent de la norme, un peu effrontés par moment. C’est dans l’équilibre. Chaque numéro fait rire pour des raisons différentes, avec des médiums différents. Parfois, j’utilise l’écran, d’autres fois j’utilise des dessins, des objets que je sors de tubes ou des personnages. Chaque numéro va ailleurs.»

Si on est loin d’une «conférence», Humour, mon amour propose tout de même une ligne directrice claire qui permet aux auditeurs de suivre aisément. Celle-ci demeure toutefois «un prétexte pour faire des jokes».

«Ça reste, d’abord et avant tout, un show d’humour. Ça rejoint tout le monde. Autant le monde qui adore le stand-up, que ceux qui veulent voir quelque chose de différent», précise Jean-Michel Martel.

Son idole à la mise en scène

La mise en scène du spectacle du Lévisien est signée par Vincent Léonard, mieux connu comme le Denis à palettes des Denis Drolet. Pour Jean-Michel Martel, c’est un honneur d’avoir son idole dans ce rôle, puisqu’il a trouvé un partenaire de création qui lui convient parfaitement.

«Honnêtement, c’est le fun d’avoir quelqu’un avec qui j’ai autant d’atomes crochus, qui a une bonne vision et qui a autant d’expérience, parce qu’il me permet de me guider et de ne pas tomber dans des pièges qui rendraient le spectacle trop incestueux. Ça me permet de rendre ça accessible, punché, tout en étant unique. Pour moi, ce que j’apprécie le plus d’un humoriste c’est lorsque c’est drôle, parce que c’est lui qui le dit et qu’il a créé un genre. François Pérusse, Jean-Thomas Jobin et les Denis Drolet sont des bons exemples. J’adore leur parcours créatif», mentionne Jean-Michel Martel.

Les prochaines dates des spectacles de l’humoriste lévisien sont disponibles sur son site Web, au www.jeanmichelmartel.com.