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Tout d’abord, il est vrai de dire que le service de vélopartage ne figure pas sur la plateforme de Prospérité Lévis. Par contre, il est surprenant d’apprendre qu’il s’oppose à un projet que l’équipe précédente s’était engagée à mettre en place. Cet engagement faisait d’ailleurs partie des 10 engagements concrets pour améliorer la mobilité à Lévis, dont la mise en service était prévue pour 2025.

On comprend, par l’exemple concret donné par M. Blaney, que la mise en place du vélopartage est problématique pour les gens de Saint-Rédempteur, la distance à parcourir étant trop grande pour se rendre à Lévis. C’est vrai, mais en même temps, les premières informations dévoilées par M. Lehouillier parlaient de dix stations, et la tête des ponts était identifiée comme un endroit privilégié. Bien évidemment, un tel réseau doit d’abord être implanté là où la demande potentielle est la plus importante. Il serait d’ailleurs intéressant d’entendre M. Blaney clarifier sa pensée sur ce sujet.

En effet, si le déploiement de tout projet de mobilité devait absolument se faire sur l’ensemble du territoire, autant dire que cela nous condamnerait à l’immobilisme. La ville de Lévis présente des particularités dans chaque secteur, et les solutions doivent être adaptées à la réalité de chaque quartier.

La mise en place d’un service de vélopartage permettra le retrait de véhicules sur la route. Chaque véhicule retiré profite à l’ensemble de la population en améliorant la fluidité de la circulation. Nous sommes conscients que ce ne sont pas tous les citoyens qui peuvent se déplacer à vélo, mais il est primordial d’offrir des moyens alternatifs de déplacement dans notre ville.

Finalement, on peut se questionner sur la préparation de M. Blaney à devenir maire. Connaît-il vraiment les projets amorcés à Lévis? La mise en place d’un service de vélopartage est un projet consensuel parmi les élus en place, et ce, depuis avril 2024. Il est normal pour un citoyen de ne pas connaître tous les enjeux municipaux, mais il en va autrement pour une personne désirant se porter candidate à la mairie.

M. Blaney a fait du troisième lien son cheval de bataille, mais il est à se demander si ce n’est pas le seul. N’en déplaise à son parti, le troisième lien ne réglera pas, à lui seul, les problèmes de congestion. C’est en travaillant sur différentes alternatives que nous pourrons, ensemble, diminuer la congestion, un problème majeur pour les citoyens et les citoyennes de Lévis.