Par Érick Deschênes - Collaboration spéciale
Cet investissement, divisé en deux volets, provient du budget 2023-2024. Dans un premier temps, une aide financière de 3 330 010 $ est versée par Québec afin d'améliorer la collaboration entre le réseau de protection de la jeunesse et les services de première ligne destinés aux jeunes en difficulté.
Concrètement, cette somme «permettra un meilleur traitement des signalements et des listes d'attente en plus de déployer un agent de liaison pour repérer les familles dans le besoin et coordonner les services, et ce, dès l'étape de la réception et du traitement des signalements».
Également, les montants octroyés permettront d'ajouter une ressource afin de renforcer l'offre de service dans les situations d'abus physiques, sexuels ou de négligence grave et de développer un modèle de centre intégré jeunesse sur le territoire concerné. De ce montant, une aide particulière est aussi versée pour un projet pilote en aide sociale dans la région du Bas-Saint-Laurent.
Dans un deuxième temps, un montant de 5 343 950 $ est alloué pour appuyer la mise en place de projets novateurs de soutien à l'hébergement pour la clientèle jeunesse, incluant les jeunes présentant une déficience ou un trouble du spectre de l'autisme.
«Les projets visent la mise en place de solutions efficaces, en cohérence avec les meilleures pratiques cliniques, afin de répondre aux enjeux actuels d'engorgement dans les centres de réadaptation pour jeunes en difficulté», a illustré le ministère.
«Voilà deux autres pièces du casse-tête qui s'ajoutent aux importants efforts faits par notre gouvernement depuis quelques années pour réformer le réseau de protection de la jeunesse au Québec. Assurer une meilleure collaboration entre le réseau de protection de la jeunesse et les services de proximité aux jeunes est très important si on veut être en mesure de diminuer la charge de travail qui pèse sur nos intervenantes. Le développement de milieux de vie adaptés aux besoins particuliers des jeunes en difficulté est tout aussi important. Les besoins sont grands, mais avec tous les chantiers en cours, nous sommes sur la bonne voie afin d'assurer une meilleure prise en charge des jeunes en difficulté partout au Québec», a conclu Lionel Carmant.