«C’est pour venir en aide aux gens qui sont dans le besoin. Les familles à faible revenu, l’itinérance. On est en association avec Entraide Sainte-Croix. […] L’organisation n’a pas d’aide de Centraide Québec-Chaudière-Appalaches, puisqu’elle a déjà deux industries qui s’occupent des dépenses et de l’entretien de la bâtisse. On s’est joint à cette organisation pour qu’elle soit capable d’acheter de la nourriture périssable pour sa clientèle», a expliqué le coorganisateur de l’événement, André Letarte.
L’ensemble de l'argent recueilli pendant l'événement sera distribué équitablement entre Entraide Sainte-Croix, le Fonds des oubliés, les Paniers de Charlotte et Front Line Laurentides/Ligne de front Laurentides. Par ailleurs, 100 % de l’argent provenant des ventes d’alcool sera versé à Entraide Sainte-Croix, a tenu à mentionner M. Letarte. L’objectif de la soirée a été fixé à 2 000 $.
Le coût du billet donnera l’occasion au participant, de chanter une chanson. Il pourra acheter des chansons supplémentaires au prix de 2 $ chacune, ce qui permettra d’augmenter les sommes remises aux organisations partenaires. Il aura aussi accès au souper et aux spectacles présentés ainsi qu’à des prix de présence. Par ailleurs, différents défis seront proposés aux participants pendant la journée.
André Letarte est reconnaissant envers tous les partenaires qui se sont associés au marathon de karaoké et, du même souffle, il les remercie.
Nouvel organisme
Les organisateurs de l’événement, André Letarte et Patrick Hawey, ont également ceux qui ont amené Second Line/La deuxième ligne, en Chaudière-Appalaches. Pour eux, l’organisation sœur de Front Line Laurentides/La ligne de front Laurentides leur permettait de «faire une différence dans la communauté» en respectant leurs valeurs.
«On s’est demandé ce qu’on pourrait faire pour se rendre utile et passer au suivant. C’est beau de donner tous les Noëls, mais un moment donné tu te dis que tu aimerais en faire plus. Voir un organisme comme Front Line qui fait des événements dans la rue, en impliquant la communauté, pour venir en aide à l’itinérance, on s’est dit que c’est ce qu’on voulait faire ici. On est des gars de terrain. Il n’y a pas d’argent qui nous reste et le petit geste qu’on fait grandira et ça, ça fait du bien de le faire», a poursuivi André Letarte.
Et pourquoi avoir choisi de s’associer avec Entraide Sainte-Croix? «Justement, ils n’ont pas accès à des subventions. Si nous pouvons les aider, tant mieux», a rajouté Patrick Hawey.