lundi 30 juin 2025
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Droits des femmes

Le Collectif 8 mars veut que Biron passe «de l'indignation à l'action»

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La ministre responsable de la Condition féminine, Martine Biron, a récemment rencontré les représentantes du Collectif 8 mars. Photo : Archives - Gilles Boutin

20 févr. 2024 08:48

Dans le cadre de ses activités pour marquer la Journée internationale des droits des femmes, le Collectif 8 mars a rencontré, le 13 février, la ministre responsable de la Condition féminine et députée des Chutes-de-la-Chaudière, Martine Biron. Le collectif s'est alors indigné «des diverses crises, inégalités et violences qui font obstacle à l'atteinte de l'égalité entre les femmes et les hommes ainsi qu'entre les femmes elles-mêmes» et demandé des mesures concrètes pour s'y attaquer.

Si le groupe s'est réjoui que Martine Biron ait réitéré sa volonté d'agir afin de faciliter l'accès à l'avortement et lutter contre la violence conjugale, le Collectif 8 mars a également déposé plusieurs demandes.

«Nous comptons sur la ministre pour sensibiliser son collègue Jean Boulet, ministre du Travail, afin qu'il ajoute la mise en place d'une banque de 10 jours d'absence rémunérés pour les victimes de violence conjugale au projet de loi 42 présentement à l'étude», a d'abord souligné Virginie Mikaelian, porte-parole du Collectif 8 mars.

Déplorant ensuite que l'itinérance «touche les femmes de manière disproportionnée et spécifique», le regroupement a partagé son souhait à la ministre de voir s'accélérer la construction de logements sociaux.

La question du maintien de services publics accessibles et de qualité a aussi été abordée. «Nous aurions voulu lui parler plus longuement de la dégradation des services publics et de nos préoccupations concernant les récentes réformes adoptées en éducation et en santé et services sociaux», a déploré Virginie Mikaelian.

Le Collectif 8 mars a aussi profité de l'occasion pour «encourager fortement Mme Biron à utiliser tous les leviers à sa disposition à titre de ministre pour intervenir sur l'ensemble des enjeux touchant les femmes, que ce soit l'économie, l'environnement, l'habitation ou la santé et les services sociaux».

Rappelons finalement que le regroupement est composé d'organisations syndicales et d'organisations féministes d'action communautaire autonome représentant près de 800 000 femmes, 17 tables régionales de concertation en condition féminine et plus de 450 groupes de femmes et mixtes.


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