Ainsi, le nombre de doses de vaccin à administrer n'est plus influencé par la présence ou non d'une infection antérieure confirmée ni par le nombre de doses reçues antérieurement. Des recommandations concernant d'éventuelles doses supplémentaires de vaccin contre la COVID-19 seront diffusées ultérieurement, en fonction notamment de l'évolution de cette maladie et de l'arrivée de futurs variants.
Cette simplification s'applique à l'ensemble de la population, à l'exception des enfants de moins de cinq ans et des personnes immunodéprimées n'ayant jamais reçu de doses de vaccin contre la COVID-19.
Une particularité s'applique toutefois aux personnes immunodéprimées n'ayant jamais été vaccinées contre la COVID-19, chez qui une dose supplémentaire de vaccin est recommandée. Concernant les enfants de moins de cinq ans, les recommandations demeurent les mêmes que celles communiquées aux parents lors de la vaccination. Ils pourraient donc recevoir des doses supplémentaires en fonction du produit utilisé et du nombre de doses déjà reçues.
Par ailleurs, l'intervalle recommandé entre une infection à la COVID-19 et la vaccination demeure six mois. Toutefois, un intervalle de trois mois est maintenant accepté pour faciliter la vaccination dans certaines circonstances.
Enfin, en raison «des dernières données rassurantes sur le risque de myocardite ou de péricardite», la recommandation préférentielle pour le vaccin de Pfizer chez les personnes âgées de 12 à 29 ans est retirée. Ainsi, les vaccins de Pfizer et Moderna peuvent être utilisés, sans préférence.