Le syndicat estime que ce moyen de pression est conforme au mandat de 10 jours de grève obtenu à 93 %, lors d'une assemblée syndicale en novembre dernier.
Le groupe a souligné que les négociations avec l'Université Laval se sont accélérées depuis la mi-janvier, des progrès ayant été obtenus particulièrement sur les enjeux normatifs. Cependant, le SCCCUL–CSN a déploré l'impasse qui «demeure quant aux clauses salariales».
Le syndicat réclame que les chargés de cours de l'Université Laval obtiennent un «salaire comparable à celui offert dans les autres universités du Québec et qui tient compte de l'inflation galopante des dernières années.
«L'Université Laval réalise des surplus actuellement et a la capacité de mieux payer celles et ceux qui, malgré leur statut précaire, sont responsables de plus de la moitié de l'enseignement, principalement au premier cycle. Elle a les moyens de donner leur juste part aux personnes chargées de cours», a soutenu Louis Emond, président du SCCCUL–CSN.
Rappelons finalement que les chargés de cours de l'Université Laval sont sans contrat de travail depuis décembre 2022.