Depuis le mois d’avril, ce sont plus de 3 280 kilos de détritus (dont 700 à Val-Alain) de toute sorte qui ont été amassés dans 14 sites différents à Sainte-Croix, au Domaine Joly-De Lotbinière, à Saint-Édouard, Issoudun, Saint-Flavien, Joly, Saint-Antoine-de-Tilly, Dosquet et Val-Alain.

Cette initiative s’inscrit dans la Stratégie québécoise de l’eau 2018-2030 qui vise à déployer des mesures concrètes pour protéger, utiliser et gérer l’eau ainsi que les milieux aquatiques de façon durable et responsable.

«Il y a des fonds disponibles pour tous les organismes de bassins versants du Québec pour faire des opérations de nettoyage. Nous avons décidé d’y aller avec une caravane des berges», a expliqué le chargé de projet en géographie à l’OBV du Chêne, Jonathan Croteau.

Les sorties ont été soigneusement planifiées avec les informations que l’OBV avait déjà en main et celles qui lui ont été transmises. En plus des berges des cours d’eau, les boisés et les milieux humides ont aussi été visés par ces interventions.

«L’endroit où nous avons trouvé le moins de déchets, c’est à Issoudun, au sentier de la tourbière. Nous avons ramassé des déchets de plastique et de styromousse. Là où nous avons trouvé les quantités les plus importantes, c’est où il y avait des dépotoirs sauvages. […] À Saint-Édouard, dans une pente sur la berge de la rivière du Chêne, nous avons retrouvés des électroménagers, une télévision, des pneus», a poursuivi M. Croteau.

Même si la population est de plus en plus sensibilisée aux problèmes environnementaux que les dépotoirs sauvages causent à l’environnement, certains ne se gênent pas pour se débarrasser, encore aujourd’hui, de leurs déchets encombrants dans la nature. Ce que déplore Jonathan Croteau.

«Même après avoir nettoyé un endroit, il y avait des gens qui venaient porter des objets dans ces dépotoirs reconnus.»

Il rappelle que des sites spécialisés comme les écocentres existent pour recevoir ce type de déchets encombrants et polluants.