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Reboisement

Les enfants qui plantaient des arbres

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Le président de la SHEL, Yves Bédard, explique aux enfants ce qu'ils feront. Photo: Mélanie Labrecque

11 nov. 2025 10:15

Le temps était peut-être gris le 21 octobre dernier, mais l’atmosphère était à la fête à l’École des Sentiers de Saint-Apollinaire. Les quelque 600 élèves de l’établissement primaire ont pris part à une activité hors du commun. Ils ont participé à la plantation de plusieurs dizaines d’arbres sur les terrains de l’école, un projet parrainé par la Société d’horticulture et d’écologie de Lotbinière (SHEL).

Pendant toute la journée, les groupes d’élèves se sont succédé à l’extérieur. Chaque fois, l’activité commençait avec la rencontre du président de la SHEL, Yves Bédard, qui leur parlait d’abord du rôle des arbres. Les petites mains étaient nombreuses à se lever lorsqu’il posait des questions et il accueillait les réponses avec le sourire. Par la suite, il expliquait la marche à suivre pour planter un arbre. Les enfants étaient alors séparés en sous-groupes et accompagnaient des bénévoles avec qui ils plantaient leur arbre.

L’objectif de cette initiative est d’offrir un outil pédagogique vivant aux enseignants, rappelle M. Bédard. Les arbres, d’une soixantaine d’espèces, ainsi que les arbustes ont été plantés selon leur continent d’origine : Amérique du Nord, Europe, Asie ainsi qu’un arbre semblable à l’acacia des savanes africaines. L’arbre devient alors un témoin concret de l’histoire et permettra aux élèves qui se promèneront dans la cour de l’école de voyager.

«Le chêne européen, c’est le bois qui a servi à reconstruire Notre-Dame de Paris. C’est aussi le chêne de Panoramix, le druide, qui allait chercher du gui dans les chênes, mais c’est très rare et quand il y en avait c’était magique. Le ginko biloba, qui vient d’Asie, c’est l’arbre qui a résisté à la bombe atomique. C’est un arbre préhistorique. Le cèdre de l’Est, c’est le toit et le revêtement de nos maisons. Chaque arbre a son histoire», raconte M. Bédard.

Une seconde phase du projet consisterait à planter des arbres plus gros dans les aires de jeux. LA SHEL devra amasser des fonds pour la mener à bien. Cette première phase a nécessité un don d’une valeur de 1 000 $ d’arbres de la Pépinière Saint-Nicolas en plus d’une contribution de la société de 1 500 $ en végétaux.

S’ajoute aussi le travail des membres de la SHEL, de parents, d’élèves ainsi que des cadets de l’air.

Rappelons que la création de l’arboretum de l’École des Sentiers fait écho à celui de l’École des Quatre-Vents, trente ans plus tôt, qui a été l’événement fondateur de la SHEL.

«Pour fêter le 30e anniversaire, nous nous sommes dit qu’il fallait marquer le coup en créant un nouvel arboretum à la nouvelle école. Nous avons commencé les démarches avec la direction l’année dernière pour connaître nos possibilités et les contraintes», a souligné Yves Bédard.

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