Selon le coup de sonde, 70 % des résidents de la région métropolitaine de recensement (RMR) de Québec sont «convaincus qu’un nouveau lien routier contribuerait à améliorer la fluidité du trafic entre les deux rives». 62 % des répondants de la région ont aussi affirmé qu'ils pensent que «la construction d’un pont au niveau de l’île d’Orléans est une bonne idée pour améliorer la mobilité entre Québec et Lévis».
Comme l'appui de la population de la région est toujours fort envers le projet, le chef du PCQ, Éric Duhaime, argue donc que le gouvernement du Québec doit aller de l'avant rapidement avec la construction d'un pont dans l'axe de l'île d'Orléans, comme les conservateurs le réclament depuis 2022.
«Notre proposition correspond à ce que Québec a toujours eu besoin et désire! L’heure n’est plus aux grands discours et aux consultations populaires, l’heure est à la construction du 3e lien», a soutenu M. Duhaime.
Du même souffle, le PCQ a invité le gouvernement à oublier son projet de troisième lien uniquement dédié au transport collectif. Selon le coup de sonde commandé par le parti à Léger, seulement 29 % des résidents de la RMR de Québec qui ont répondu au sondage «sont d’avis que ce projet améliorerait la fluidité entre les deux rives, comparativement à 38 % pour les résidents de RMR de Montréal.»
«Avec leurs promesses brisées et leurs changements de cap concernant le 3e lien. La CAQ semble avoir oublié les citoyens de Chaudière-Appalaches et de la Capitale-Nationale pour essayer de plaire aux citoyens de Montréal. Ce que je constate aujourd’hui, c’est qu’à force de vouloir plaire à tout le monde, tu finis par ne plaire à personne. En tant que représentant des maires et des élus que je côtoie quotidiennement, je peux vous affirmer le soutien en faveur du 3e lien est unanime», a affirmé Olivier Dumais, maire de Saint-Lambert-de-Lauzon, ancien candidat du PCQ dans Beauce-Nord en 2022 et militant de la formation politique d'Éric Duhaime.
Notons que 1 500 adultes québécois ont pris part, du 6 au 15 mars, au sondage Web qui a permis d'obtenir les résultats du coup de sonde. S'il n’est pas possible de calculer une marge d’erreur sur un échantillon tiré d’un panel Web, à titre comparatif, la marge d’erreur maximale d'un sondage traditionnel pour un échantillon de 1 501 répondants est de plus ou moins 2,5 %, et ce, 19 fois sur 20. 50 % des répondants du sondage résident dans la RMR de Montréal, 10 % dans la RMR de Québec et 40 % dans une autre région que ces deux RMR.