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Travail invisible

L'AFEAS veut un geste de reconnaissance

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Photo : Jordan Whitt - Unsplash

02 avr. 2024 11:09

À l'occasion de la 24e Journée du travail invisible, l'Association féministe d'éducation et d'action sociale (AFEAS) et le Comité inter-associations pour la valorisation du travail invisible (CIAVTI) ont fait une sortie, le 2 avril, pour demander au gouvernement provincial de tout mettre en œuvre pour faire officiellement du premier mardi du mois d'avril la Journée nationale du travail invisible (JNTI).

Pour donner du poids à leur demande, les deux organisations ont souligné que près de 2 000 personnes et plus de 150 organismes ont signé le Manifeste pour la valorisation du travail invisible remis à la ministre responsable de la Condition féminine et députée des Chutes-de-la-Chaudière, Martine Biron, le 27 mars dernier. De plus, les trois partis d'opposition à l'Assemblée nationale ont joint leur voix à celles de l'AFEAS et du CIAVTI pour obtenir une telle journée.

«Ce travail, majoritairement réalisé par des femmes, a une grande valeur, a soutenu Lise Courteau, présidente de l'AFEAS. Il déleste le gouvernement d'un fardeau économique (à travers le travail des personnes proches aidantes notamment) et permet à d'autres – souvent des hommes – d'effectuer davantage d'heures de travail salarié (notamment grâce aux soins des enfants par les mères). Il est important de valoriser les personnes qui accomplissent le travail invisible en rendant leur travail ''visible''.»

Rappelons finalement que le travail invisible désigne le travail qui n'est pas officiellement reconnu et non rémunéré, comme les tâches ménagères ou les soins apportés à des proches.


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