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Investissements pour le transport

Québec investit un montant «record» en Chaudière-Appalaches

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Photo: Xavier Nicole

13 mai 2024 03:47

Le gouvernement du Québec a annoncé, le 13 mai, un investissement «record» de plus de 818 M$ dans les réseaux de transports routiers, ferroviaires et aéroportuaires de la région de Chaudière-Appalaches pour les deux prochaines années.

Ces 818 M$ représentent plus de 10 % de l’enveloppe budgétaire totale remise par le gouvernement du Québec aux différentes régions. Accompagné de la députée des Chutes-de-la-Chaudière, Martine Biron, de la députée de Lotbinière-Frontenac, Isabelle Lecours, du député de Beauce-Sud, Samuel Poulin, du député de Beauce-Nord, Luc Provençal, et du député de Côte-du-Sud, Mathieu Rivest, le ministre responsable de Chaudière-Appalaches et député de Lévis, Bernard Drainville a affirmé, au nom de sa collègue, Geneviève Guilbault, ministre des Transports et de la Mobilité durable, qu’il s’agit d’une une somme «sans précédent».

«818 M$, c’est le plus gros investissement de notre région, probablement de l’histoire. C’est quand même exceptionnel. […] On investit dans les transports pour des raisons économiques, mais aussi pour la qualité de vie et la sécurité de vie de nos citoyens. […] C’est un bilan très positif», a fièrement indiqué Bernard Drainville, qui a attribué ce montant au travail des élus de la région.

Dans ce montant, nous retrouvons 474 M$ pour la réalisation d’un projet ferroviaire, soit la poursuite des travaux de réfection et de maintien d’actifs du chemin de fer Québec Central et le prolongement du réseau, 166 M$ pour améliorer l’état des chaussées, 119 M$ pour améliorer l’état des structures et 50 M$ pour rendre le réseau efficace et sécuritaire. Aussi, 5 M$ sont prévus pour assurer le maintien en bon état de structures et de ponceaux situés sur des emprises ferroviaires abandonnées et 2 M$ pour concrétiser des projets aéroportuaires.

Parmi les gros projets qui auront un impact sur la circulation, il y a l’élargissement de l’autoroute 20 pour un investissement de 10 M$ à 25 M$, un programme de maintien du pont Pierre-Laporte pour un investissement semblable et l’entretien du pont de Québec au montant de 1 M$ à 5 M$.

Les chantiers dans Lotbinière

La MRC de Lotbinière compte aussi quelques chantiers dans la liste des projets.

À Saint-Agapit, il y aura la reconstruction du pont sur la route Rousseau, au-dessus de la rivière Noire.

À Saint-Apollinaire, il y a la réfection de la route 273, entre la rue des Lilas et la rue Laurier, et de la rue Laurier, entre la route 273 et les bretelles de l'Autoroute 20 Ouest, à Saint-Apollinaire. On compte aussi, les travaux de réfection de la route 273, entre la bretelle d’entrée de l’autoroute 20 direction Est et la rue des Lilas.

En ce qui a trait à Sainte-Agathe-de-Lotbinière, il y aura l’asphaltage de la route 218, de la fin du secteur urbain jusqu’à la limite de Saint-Gilles, sur 5,3 km.

À Saint-Janvier-de-Joly est prévue la reconstruction du pont sur le 3e et le 4e Rang Ouest, au-dessus de la rivière Henri.

À Saint-Narcisse-de-Beaurivage, il y aura la reconstruction de deux secteurs de la route Saint-Michel.

Saint-Sylvestre aura droit au programme d’intervention sur les ponceaux dans la MRC de Lotbinière et la Ville de Lévis.

Puis, Val-Alain verra la reconstruction du ponceau sous le 1er Rang, au-dessus du bras d’Edmond.

Dans l’attente des résultats

Lors de la conférence de presse, il a aussi été question du troisième lien. Questionné à savoir si les chantiers qui seront mis en branle dans le cadre de ces investissements pourraient être utiles advenant le retour d’un projet de troisième lien, Bernard Drainville est resté très réservé sur le sujet.

«On va attendre le rapport de la Caisse de dépôt et placement du Québec. Je pense qu’on peut dire que nous sommes impatients, mais on va attendre», a mentionné Bernard Drainville.

À ce propos, Marie-Josée Morency, présidente-directrice générale de la Chambre de commerce et d’industrie du Grand Lévis (CCIGL), a rejoint les propos du ministre.

«Ce projet est attendu. Est-ce qu’il existe encore? On ne le sait plus. Est-ce qu’on a encore espoir? Il le faut. C’est important de marteler l’importance d’un lien dans l’est. On voit les besoins qui sont criants, alors on va le rappeler», a conclu Marie-Josée Morency.

«Grand chaînon manquant»

Dans la même veine, s'il s'est réjoui des investissements accordés par le gouvernement provincial pour élargir l'autoroute 20, le maire de Lévis, Gilles Lehouillier, a déploré qu'il y avait un «grand chaînon manquant» : un troisième lien autoroutier entre Lévis et Québec.

Déplorant le silence des députés caquistes des régions de Chaudière-Appalaches et de la Capitale-Nationale, le premier citoyen a toutefois affirmé qu'il ne «faisait pas d'illusions» sur ce dossier, en marge de la séance ordinaire du conseil municipal de Lévis du 13 mai.

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