D'emblée, le regroupement a déploré que depuis plusieurs mois, les organismes membres de l'UTACQ, tout comme leurs partenaires municipaux, soient confrontés à une «incertitude budgétaire sans précédent». 
Les organismes ont dû préparer leur budget 2025 sans connaître les modalités du nouveau programme d'aide et ils s'apprêtent à répéter le même exercice pour 2026, a critiqué l'UTACQ.
«Le transport collectif est un levier essentiel du développement durable et de la vitalité économique et sociale des régions du Québec. L'incertitude entourant le cadre de financement et l'absence de versements prévus pour 2025 et 2026 compromettent la continuité même de ces services essentiels», a notamment argué Simon Berthiaume, président de l'UTACQ.
L'union a souligné que plusieurs de ses membres vivent une crise de liquidités, comme aucun versement ni avance de subvention n'a été effectué par Québec pour l'année 2025. L'association indique que certains de ses membres envisagent des réductions de service ou même des bris d'opération à court terme en raison du manque d'argent dans leurs coffres.
Argent demandé
En plus d'une adoption rapide du PADTC 2025-2027, l'UTACQ réclame donc que le gouvernement provincial procède à des versements anticipés de subventions pour 2025, représentant au minimum 75 % des montants alloués en 2024, conformément aux redditions de comptes déjà transmises afin de résoudre la crise de liquidités.
Réitérant sa «volonté de collaborer étroitement» avec le ministère des Transports et de la Mobilité durable ainsi qu'avec les autres instances gouvernementales concernées, l'UTACQ propose aussi à Québec de mettre en place un «mécanisme de communication proactive avec les partenaires du milieu pour éviter que de telles situations se reproduisent à l'avenir».